Who is America: Sacha Baron Cohen déshabille l’Amérique de Trump

Who is America: Sacha Baron Cohen déshabille l’Amérique de Trump

Aucune indication dans les grilles, un teaser minimaliste, ni photos en situation, ni identité des invités. La communication autour de Who is America**, la nouvelle série de Sacha Baron Cohen pour Showtime a tout de la traînée de poudre volontairement explosive… En dire le moins possible pour attirer le chaland mais aussi pour éviter les attaques a priori vis-à-vis du programme ? C’est visiblement la stratégie retenue.
Car attaques il y aura certainement et elles risquent même d’être virulentes. Il faut dire que dans sa nouvelle création, le réalisateur anglais n’y va pas par quatre chemins, pointant les errements et les raccourcis vaseux de l’Amérique selon Donald Trump. Or les personnes auxquelles s’attaque le réalisateur, rendu célèbre par son film « Borat », sont loin d’être des anonymes.

Qu’il s’agisse de membres du Congrès férocement pro-armes ou de conservateurs pur jus, ils tombent tous allègrement dans le panneau de ces provocations, trop heureux de rencontrer quelqu’un prêt à embrasser leurs convictions et même leurs contradictions. Cela donne des dialogues hallucinants qui provoqueront sans aucun doute l’hilarité mais qui font surtout froid dans le dos tant les idées proférées sont poussées à l’extrême.

Le premier des sept épisodes est à découvrir ce lundi à 21h50 sur Be1, mais aussi mardi à 20h30 sur Be Séries

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Six réalisateurs de séries dévoilent leurs secrets de fabrication

Six réalisateurs de séries dévoilent leurs secrets de fabrication

Si l’empire des séries célèbre, à juste titre, le travail des scénaristes, leur imagination n’explique pas à elle seule la qualité des créations américaines.
Pour assurer le succès d’une série, il est nécessaire que de grandes images se mettent au service d’un grand récit.
S’affirmer à travers les créations les plus originales : c’était – et c’est d’ailleurs toujours – le credo des grandes chaînes du câble – HBO en tête -, avant qu’elles ne commencent à se faire voler la vedette par d’audacieuses plateformes, à commencer par la plus redoutable: Netflix.

Royaume du scénariste-roi et du réalisateur interchangeable, la télévision américaine a cependant permis à certains de ces créateurs de sortir de l’ombre pour imprimer leur patte, voire même leur griffe sur l’écran. Depuis une dizaine d’années, le rôle des réalisateurs, dans la définition de l’identité visuelle d’une série, a d’ailleurs tendance à s’accroître. Chacun tentant de se démarquer dans la jungle des nouveautés.

Spécialiste des séries, la journaliste française Charlotte Blum est partie avec le réalisateur Vincent Gonon à la rencontre de six réalisateurs emblématiques des grandes séries américaines sur leur lieu de travail ; elle en est revenue avec une série aussi passionnante que visuellement attractive. Chacun y dévoilant des bribes (habitudes et incontournables) de sa méthode de travail. The art of television***: un parcours initiatique à suivre le samedi à 20h25 sur Be1 et le mercredi à 20h55 sur Be Séries.

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« Sharp Objects »: thriller sombre et tranchant pour Amy Adams

« Sharp Objects »: thriller sombre et tranchant pour Amy Adams

Camille Preaker (saisissante Amy Adams) est hantée par son passé en hôpital psychiatrique et par la mort de sa petite sœur. Une tragédie dont elle conserve les traces jusque sur son épiderme.

Reporter au Saint-Louis Chronicle, elle accepte à reculons la mission que lui confie son rédacteur en chef : enquêter sur la disparition de deux fillettes dans le fin fond du Missouri. Originaire de la petite ville de Wind Gap, elle pensait pourtant ne jamais y remettre les pieds.

Cigarettes, blues et vodka, en guise de mantra, la journaliste est visiblement en mauvais état.
«Cela pourrait te remettre sur pied» lui affirme son boss. Encore faut-il qu’elle survive aux retrouvailles avec sa mère, la glaçante Adora. Un rôle à la mesure de Patricia Clarkson, parfaite en mère castratrice et culpabilisante.

Sharp Objects**, nouvelle série en huit épisodes de Marti Noxon pour HBO, est à suivre tous les jeudi à 20h30 sur Be Séries, mais aussi en direct from USA dans la nuit du dimanche au lundi (à 3h du matin) et le lundi à 21h sur Be1 et à tout moment sur Be à la demande.

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La RTBF diffuse Cordon, série flamande saluée par les Anglais et les Americains

La RTBF diffuse Cordon, série flamande saluée par les Anglais et les Americains

La RTBF diffuse enfin une série flamande en version originale (sous-titrée): Cordon** déjà saluée en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis à voir ce vendredi à 21h sur La Trois.

Cette série en 10 épisodes, imagine la ville d’Anvers menacée par un dangereux virus et soumise à la quarantaine. Présentée au Festival Séries Mania à Paris, elle a été diffusée en 2014 sur VTM.

Adaptée aux Etats-Unis sous le titre « Containment » *, elle avait d’ailleurs été diffusée dans cette version chez nous. Aujourd’hui, la RTBF se décide enfin à la proposer en version originale… Signe que le rapprochement entre scénaristes belges francophones et flamands porte enfin ses fruits. Et permet au public du plat pays de découvrir des récits plus proches de lui…

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The Halcyon: un palace sous les bombes

The Halcyon: un palace sous les bombes

Ambiance jazzy chic, smokings et robes de soirée: tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes lorsqu’on découvre l’univers du palace 5 étoiles, The Halcyon**, au cours de la soirée saluant son 50e anniversaire. Du moins est-ce l’image que son personnel se plaît à entretenir auprès de sa clientèle noble et fortunée alors que partout ailleurs la guerre fait rage.

Offrir un havre de paix et de félicité (frivolités, penseront certains) à ses habitués dans l’endroit le plus sûr de Londres, c’est le combat de Richard Garland (Steven Mackintosh), gestionnaire des lieux pour le compte de son riche propriétaire, Lord Hamilton. Tandis que les réunions secrètes ou diplomatiques s’y multiplient, le seigneur des lieux y abrite aussi ses maîtresses, au grand dam de Lady Hamilton (au centre sur la photo), bien moins aveugle qu’il ne voudrait le croire…

Une série à suivre le dimanche à 20h50 sur La Une.

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