Steven Bochco, créateur pour toujours à l’écoute des hommes en bleu: NYPD Blue tribute

Steven Bochco, créateur pour toujours à l’écoute des hommes en bleu: NYPD Blue tribute

Steven Bochco.JPGEn hommage à Steven Bochco, showrunner iconique des années 80 et 90 dont on vient d’apprendre le décès à l’âge de 74 ans, nous publions l’évocation que nous avons réalisée de sa série la plus fameuse: NYPD Blue, au moment où elle tirait sa révérence, en 2005.

Un univers où Bochco (à gauche sur la photo) n’avait pas peur d’évoquer l’alcoolisme de certains flics, la violence, le racisme et l’homophobie ordinaire…grâce à ses personnages iconiques: Andy Sipowicz (au centre de la photo) et Bobby Simone (Jimmy Smits, photo du milieu). Une série qui lui vaudra la bagatelle de 10 Emmy Awards et la reconnaissance unanime de la profession..

Hill Street Blues, LA Law (La Loi de Los Angeles) et NYPD Blue, c’était lui. Un attachement aux hommes en bleu qui avait fait de Steven Bochco, LE spécialiste de la police et de la société américaine vue à travers le regard de ses hommes et femmes en bleu, durant plus de 20 ans. Un travail où Bochco et son partenaire David Milch se sont distingués par leur sens aigu de la narration, du réalisme et du drame qui a poussé les séries américaines vers la modernité. Ils y privilégiaient le destin d’une équipe à celui d’un héros solitaire et ont poussé l’intrigue sérielle vers un destin choral qui (a) fait sa grandeur et reste sa marque de fabrique aujourd’hui. Cet univers télévisuel, il le fréquentait depuis qu’il y avait fait ses premiers pas, en 1971, dans un épisode de Columbo (Murder by the book) réalisé par… Steven Spielberg.

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The Leftovers, l’intégrale: l’envol magistral

The Leftovers, l’intégrale: l’envol magistral

the leftovers saison 3.jpgA quoi reconnaît-on une grande série ? A sa capacité à transcender toutes les catégories et les attentes et à surprendre son public.
A sa richesse de représentation et à sa complexité de narration. Aux énigmes et aux abîmes qu’elle révèle bien plus qu’elle ne les résout.
Aux horizons qu’elle ouvre et embrasse à la fois. Toutes ces raisons qui font de ses personnages des figures inimitables et inoubliables à la fois.

A toutes ces qualités s’ajoute parfois un autre indice : l’absence de nomination aux Golden Globes ou aux Emmy Awards. Trop singulière pour être reconnue et célébrée par le plus grand nombre, la série The Leftovers**** compte une foule d’admirateurs indéfectibles qui savent que le temps fera son office et lui attribuera les lauriers qui lui sont, pour l’instant, refusés. Comme ce fut le cas pour The Wire, par exemple. Jamais récompensée et aujourd’hui encensée.
La série cocréée par Damon Lindelof et Tom Perrotta se place forcément en tête du classement des meilleures séries 2017. Et s’inscrit parfaitement dans les thèmes de Noël.

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John Hillerman n’est plus, l’adieu à l’inimitable Higgins de « Magnum »

John Hillerman n’est plus, l’adieu à l’inimitable Higgins de « Magnum »

Higgins & Magnum.jpgC’est dans le rôle d’un Britannique très à cheval sur l’étiquette et « la bonne marche des choses » que ce Texan « pur jus » s’est fait connaître du monde entier. Un rôle habité avec un tel talent durant huit saisons, qu’il lui avait valu un Emmy Award et un Golden Globe.

L’acteur John Hillerman, qui incarnait le célèbre Jonathan Higgins face à Tom Selleck dans la série Magnum, est mort jeudi 9 novembre à l’âge de 84 ans, a annoncé son attachée de presse. Il est mort jeudi « de causes naturelles », chez lui, à Houston au Texas, a précisé Lori de Waal.

Force de caractère et détermination ont été les clés de son succès sur le petit écran puisque John Hillerman avait dû longuement travailler avec un coach pour perdre son accent et devenir Higgins, le parfait majordome britannique paternaliste, toujours tiré à quatre épingles, face au détective privé très décontracté, aux chemises bariolées, Thomas Magnum campé par Tom Selleck.

Un « reboot » de la série phare des années 80 est actuellement en cours de production pour la chaîne CBS.

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Quantico – Frequency : enquêtes sur deux lignes temporelles

Quantico – Frequency : enquêtes sur deux lignes temporelles

quantico S1.jpgAvec Quantico et Frequency, les fans de séries sont invités à passer l’été entre deux temporalités. Ces deux séries policières suivent les démêlés de deux enquêtrices aux prises avec des conspirations de plus ou moins grande ampleur.
D’un côté, Alex Parish (Priyanka Chopra, photo) est soupçonnée d’être mêlée à la plus importante attaque terroriste perpétrée sur le territoire américain depuis le 11 septembre 2001.
De l’autre, Raimy Sullivan (Peyton List) voit se rouvrir l’enquête sur un dangereux serial killer tandis que des révélations semblent éclairer d’un jour nouveau le passé de son père, mort en service.
A coups de flashbacks et de retours au présent, chacune tente de découvrir qui a voulu nuire à son nom ou à sa réputation.

La saison 1 de Quantico lancée ce dimanche sur RTL-TVI à 20h20, compte 22 épisodes, tandis que Frequency, à découvrir sur La Deux, ce lundi à 20h15, n’en compte que treize.

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Roger Moore, “Le Saint” et la légende du gentleman

Roger Moore, “Le Saint” et la légende du gentleman

le saint.pngA côté de sa célèbre incarnation de l’agent 007, trois grands rôles de justicier sans peur mais plein d’éthique ont marqué la carrière de Roger Moore au service de la télévision britannique: Ivanhoé, Simon Templar (Le Saint) et Lord Brett Sinclair.

Retour en images sur ces trois rôles qui ont forgé la réputation de l’acteur qui vient de s’éteindre à l’âge de 89 ans dans une clinique en Suisse, des suites d’un cancer.

Le comédien était né le 14 octobre 1927 dans un quartier pauvre du sud de Londres.

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Balade dans la psyché de Tony Soprano

Balade dans la psyché de Tony Soprano

Les Soprano 2.jpgSon générique en forme de roadmovie lancinant sur fond de paysages du New Jersey est resté inscrit dans tous les esprits.
Son rôle de parrain aux pieds d’argile, à la fois colérique et tendre, bon fils et truand, dépressif et torturé, est l’une des créations les plus originales du petit écran, dans un univers où les fortes incarnations italo-américaines (Marlon Brando, Al Pacino,…) ne manquaient pourtant pas de représentants fameux…
Son questionnement sur la perte des valeurs aux Etats-Unis et sur la crise empêchant désormais de « vivre aussi bien qu’avant » résonne étrangement par les temps qui courent…
Ces trois caractéristiques, parmi tant d’autres, font de la série Les Soprano**** un incontournable des années 2000, un jalon de l’histoire des séries. Entre comédie dramatique et film noir, elle a marqué un tournant majeur dans le « storytelling », lançant définitivement la tendance des anti-héros aussi controversés qu’éminemment touchants et sympathiques.

Grâce à son accord avec HBO, Be TV propose à ses abonnés de la redécouvrir en intégralité.
Sur Be à la demande, mais aussi le samedi à 22h ou le jeudi à 21h sur Be1.
Ce week-end, on révise ses classiques…

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