homeland7.jpgLundi, Be tv va entamer le récit de la 2e saison d’Homeland. Pour tous ceux qui viendraient de terminer la saison 1, diffusée sur RTL-TVI jusqu’au 26 mars dernier, l’occasion est trop belle d’enchaîner sans plus attendre.
Idem pour ceux qui n’auraient pas suivi la saison 2 en direct (ou en léger différé) des Etats-Unis (cf. note précédente).

Maintenant que tous les fans belges, désireux de l’être, sont au parfum, parlons à mots découverts de la fin de la saison 1 et de l’ouverture de la saison 2.
Indubitablement tuer Damian Lewis aurait constitué un trop grand risque pour la série. L’alchimie entre son personnage de Nicholas Brody et celui de Claire Danes (Carrie Mathison) était tellement évidente que les créateurs, Gideon Raff et Howard Gordon, n’ont pas voulu s’y résoudre. Pourtant, c’est clair que la fin de la saison 1, si elle a surpris tout le monde – avec son attentat avorté – en a surtout déçu quelques-uns, parmi les plus fervents supporters de ce thriller politico-paranoïaque.

Comme dans la saison 1, Alex Gansa et Howard Gordon placent à nouveau au centre de l’échiquier Carrie et Brody, un duo électrisant doublé d’un couple impossible. Deux âmes tourmentées, hantées par la souffrance et la peur, irrésistiblement attirées l’une vers l’autre.
Entre l’ex-agent de la CIA, souffrant de troubles bipolaires, mais à l’intuition rarement prise en défaut, et l’ex-otage américain, coincé dans un conflit de loyauté entre ses anciens compagnons d’armes et son ex-geôlier irakien, le jeu du chat et de la souris peut reprendre. Sans l’effet de surprise initial, bien sûr.
S’il faut donc un ou deux épisodes à la série pour retrouver ses marques, elle fait ensuite preuve d’une belle maîtrise du suspense et de la dialectique de l’espionnage. Deux éléments qui en font une série toujours électrisante, mais sans doute moins épatante que lors de son premier opus.

Sur le thème de la paranoïa ambiante post-11septembre, on a cependant rarement vu fiction plus pertinente. Même s’il faut admettre qu’une partie de sa complexité s’est envolée dans ce deuxième volet. Début des questions et des confrontations lundi à 20h55 sur Be 1. Et premières images à découvrir ci-dessous.

En manque d’infos? Une présentation détaillée de cette nouvelle saison a été publiée à la rentrée, assortie d’un autre trailer. Le tout est disponible ici.
L’interview d’Howard Gordon se trouve .
Et le bilan de la saison 2? , plus loin.

Enfin, bonne nouvelle pour ceux qui ont déjà avalé les 24 épisodes d’Homeland et attendent impatiemment la saison 3, prévue en septembre prochain, Arte vient d’annoncer qu’elle diffusera Hatufim, la série israélienne qui a inspiré Howard Gordon, du 9 mai au 6 juin. Juste après son actuelle série suédoise: Real Humans… Une belle façon de combler l’attente.
KT