Sélectionner une page

La 62e édition du Festival de Monte-Carlo s’est achevée ce mardi soir sur un palmarès mettant en lumière « une nouvelle génération d’acteurs » comme l’a souhaité le président du jury, l’acteur John Goodman.

John Goodman, président du jury du festival de Monte-Carlo s’était dit « impressionné par la nouvelle génération d’acteurs ». Son palmarès le prouve. Pour la première fois de son histoire, le jury du 62e Festival de télévision de Monte-Carlo a en effet décerné son Prix spécial (normalement attribué à un film ou à une série) au jeune acteur français Timi-Joy Marbot, pour son rôle dans la fiction Le Colosse aux pieds d’argile. Un solide encouragement pour le jeune homme, âgé de 17 ans à peine, qui endosse le récit douloureux et « la lutte contre le silence » de l’ancien rugbyman Sébastien Boueilh, victime d’un pédocriminel dans son enfance. Un rôle investi, à l’âge adulte, par l’acteur Eric Cantona.

Diffusée récemment sur TF1, cette fiction, adaptée du livre éponyme écrit par Sébastien Boueilh et réalisée par Stéphanie Murat, a également raflé la Nymphe d’or du Meilleur film. Elle avait déjà été récompensée au Festival de Luchon.

Le Prix de la Meilleure série a été attribué à Ten Pound Poms, créée par Daniel Brocklehurst, qui suit l’installation d’une famille britannique en Australie après guerre. Son acteur principal, Warren Brown, a également remporté le prix d’interprétation masculine.

La jeunesse triomphe encore avec la Danoise Marie Reuther, âgée de 27 ans, récompensée pour son rôle dans la série Chorus girls, inspirée d’une histoire vraie, dépeignant le quotidien de danseuses de cabaret.

Enfin, les prix de la Meilleure création et du public couronnent la série allemande The Seed, créée par Christian Jeltsch, thriller coproduit par l’Allemagne, la Norvège et la République tchèque.

Karin Tshidimba