Donald Glover propage son flow de « This is America » à « Atlanta »

Donald Glover propage son flow de « This is America » à « Atlanta »

Atlanta duo.jpgRappeur, scénariste, acteur : c’est le tiercé gagnant de Donald Glover, alias Childish Gambino lorsqu’il tient le micro.
Son dernier clip « This is America » a franchi le cap des 100 millions de vues en une semaine à peine et a permis à l’Américain d’accéder au club très restreint des artistes à avoir réussi une telle prouesse. Club où il rejoint Adele, Taylor Swift, Miley Cyrus et Psy.

Son autre actualité de la semaine s’inscrit sur grand écran. L’artiste est à l’affiche du nouveau « Star Wars » qui sort ce mercredi, il y campe Lando Calrissian, meilleur ami/ennemi d’Han Solo. L’occasion de sortir définitivement de son (relatif) anonymat. Soit deux bonnes raisons de se (re)pencher sur Atlanta***, sa série en tous points originale.

«Comment s’en sortir lorsqu’on est un jeune Noir sans ressources dans le sud des Etats-Unis ?» est la question centrale posée par cette série, au sous-texte politique mordant, dont les deux saisons (21 épisodes) ont été produites par la chaîne FX.

(suite…)

Golden Globes 2018: Big Little Lies, The Handmaid’s tale, les lauriers de la révolte

Golden Globes 2018: Big Little Lies, The Handmaid’s tale, les lauriers de la révolte

golden globes 2018.jpgDes hommes et femmes montant sur scène habillés en noir afin de dénoncer les violences faites aux femmes et la chape de silence imposée par l’industrie hollywoodienne sur ces pratiques aussi odieuses que méconnues. C’est l’une des images fortes de la soirée de remise des Golden Globes hier soir à Los Angeles et ce fut, forcément le cas de l’équipe de Big Little Lies (photo), parmi tant d’autres.
Rien d’étonnant à cela puisque la question de cette violence faite aux femmes est au coeur de la série de David E. Kelley, produite par Reese Whiterspoon et Nicole Kidman, sacrée meilleure mini-série lors de cette 75e édition, au même titre que Nicole Kidman sacrée meilleure actrice.

Sans réelle surprise, le palmarès 2018 a reflété les préoccupations de l’industrie hollywoodienne sur le grand comme le petit écran, depuis que l’affaire Weinstein a révélé au grand jour les abus dont se rendaient coupables un certain nombre de producteurs ou d’acteurs de cinéma et de télévision.

(suite…)

Golden Globes 2018: les héroïnes de séries ont anticipé l’affaire Weinstein

Golden Globes 2018: les héroïnes de séries ont anticipé l’affaire Weinstein

15_35_40_173218682_3df82ce712804f1ebfdcae586cef654c.jpgLe sacre de la série The Handmaid’s Tale dimanche soir à Los Angeles, lors de la 75e cérémonie des Golden Globes, ne fait pratiquement aucun doute. La série de Bruce Miller ravira certainement le titre de meilleure série à sa rivale The Crown, dont la saison 2 demeure toutefois impeccable.

Comme souvent, la cérémonie est l’occasion de jeter un regard sur l’année écoulée, sur les émotions et rencontres qu’elle n’a pas manqué de provoquer. Fait marquant, prouvant une fois encore la connexion des séries avec leur temps, parmi les nominés, trois récits émergent qui semblent partager un ADN commun en lien direct avec les récents événements qui ont secoué la planète Hollywood dans le sillage de « l’affaire Weinstein »: The Handmaid’s Tale (3 nominations) bien sûr, mais aussi Big Little Lies (6 nominations) et The Deuce.

Soit trois séries portées par des actrices et productrices qui rappellent que le destin de certains êtres humains se trouvent gravement entravé et menacé du seul fait d’être nées femmes. Que le regard du téléspectateur se tourne vers le passé (comme c’est le cas dans The Deuce), le présent (Big Little Lies) ou le futur (The Handmaid’s Tale).

(suite…)

Golden Globes 2017 : Le triomphe de la couronne et de la loi

Golden Globes 2017 : Le triomphe de la couronne et de la loi

the crown.jpgLe moins que l’on puisse écrire est que les pronostics de la 74e édition des Golden Globes ont été largement déjoués et que la promotion 2017 a parié sur la grande classe mais aussi le classicisme de certains récits (The Crown, The Night manager) plutôt que sur l’audace et le caractère imprévisible de nouveaux univers (Westworld, Stranger Things).

Autre fait notable de la cérémonie qui s’est déroulée la nuit dernière aux Etats-Unis : HBO est repartie les mains vides pour la première fois depuis bien longtemps malgré des prétendants de 1er plan…

Côté dramas, on attendait Westworld mais il n’a pas remporté le moindre trophée. The Crown (photo), le biopic de Netflix qui présente la jeunesse de la reine Elisabeth II, s’est également imposée face à Stranger Things et This is us, deux séries chéries des internautes. Portée par son impeccable interprète Claire Foy et par le charisme de John Lightgow dans le rôle de Sir Winston Churchill.

(suite…)