« The Diplomat » : comment imposer quelques grammes de finesse dans un monde de brutes
Son rapide succès auprès du public de Netflix assure à la série politique créée par Debora Cahn et portée par Keri Russell, son ticket pour une saison 2.
Son rapide succès auprès du public de Netflix assure à la série politique créée par Debora Cahn et portée par Keri Russell, son ticket pour une saison 2.
C’est une série écrite par un ancien médecin, Thomas Lilti, également réalisateur des films Hippocrate (2014), Médecin de campagne (2016) ou Première année (2018), tous nés des expériences accumulées dans le cadre de sa précédente profession. Expériences qu’il détaille dans sa série présentée ce samedi à 20h à Bozar, à l’occasion du festival Are You Series et attendue le 26 janvier sur Be TV.
Reine du marketing, de l’effet d’annonce et du soap, Shonda Rhimes sait comment rythmer et dégoupiller un scénario.
Très active, notamment sur twitter, la scénariste-productrice est l’une des 100 personnes les plus influentes recensées par le Time Magazine, comme le rappelle sa première fan, l’autre grande productrice noire américaine Oprah Winfrey.
Récompensée le 23 janvier dernier pour l’ensemble de sa carrière, cette quadragénaire native de Chicago poursuit sa conquête audiovisuelle, entamée il y a un peu plus de dix ans avec Grey’s Anatomy (2005).
Au travers du TGIT (Thanks God it’s thursday), véritable Graal télévisuel, Shonda Rhimes a fait du jeudi son jour de prédilection sur ABC avec trois de ses créations diffusées en cascade : Grey’s Anatomy, suivi de Scandal suivi, d’ordinaire, par How to get away with murder. La dernière citée ayant livré sa fin de saison le 17 mars dernier, elle a été remplacée dès le 24 mars par la nouvelle création de Shonda : The Catch.
Un article du site internet Deadline a créé pas mal de remous et d’émoi, au milieu de cette semaine, et provoqué les plus vives réactions de nombre d’acteurs, créateurs et producteurs importants d’Hollywood.
Son propos?
Se demander si, après des années d’absence ou de très rare présence d’acteurs «non-Caucasiens» (sic) dans les pilotes de séries, le balancier n’était pas «allé un peu trop loin dans le sens inverse»…
Comprenez que l’auteure s’interrogeait sur l’actuelle «vague» de « castings ethniques » et poursuivait en se demandant si cette «tendance ne disparaîtrait pas très bientôt»… Soulignant que « 50% des rôles principaux dans les pilotes produits récemment » étaient, selon elle, tenus par des acteurs noirs alors même que « ceux-ci ne représentaient que 13% de la population totale des Etats-Unis ». Exemple: « How to get away with murder » (photo) lancé à la rentrée avec l’actrice Viola Davis en tête de casting.
Preuve que la question ethnique est loin d’être réglée même au sein d’une profession censée chercher à représenter l’Amérique dans sa grande diversité et louer les talents les plus diversifiés.
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