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Occupied saison 2 : bruits de bottes aux portes de l’Europe

Occupied saison 2 : bruits de bottes aux portes de l’Europe

occupied saison 2 ministre.jpgLes Norvégiens se croyaient seuls maître chez eux, ils ont eu tort. Lorsque le Premier ministre écologiste Jesper Berg, a décidé d’arrêter de produire et d’exporter son pétrole, ainsi que son gaz, le sang des Russes n’a fait qu’un tour.
Bien que le monde entier ait applaudi la mise au point du Thorium, une énergie propre et sans déchets issue du nucléaire, la décision norvégienne a mis en difficultés de trop nombreux voisins et est devenue un sérieux frein à l’entente cordiale internationale.
Dans la saison 1 d’Occupied***, la tension était à ce point perceptible que lorsque la Russie a envahi la Norvège, sous prétexte de l’aider à faire redémarrer sa production, l’Union européenne est restée « opportunément » silencieuse.

Manipulations, trahisons, convoitises… les zones grises se multiplient au cours de cette saison 2 qui voit la montée en puissance des tensions et des rancoeurs au sein de la population norvégienne. Les huit nouveaux épisodes de cette série imaginée par le maître du polar, Jo Nesbo, ont été tournés en partie en Belgique.
Le résultat est à découvrir dès ce jeudi à 20h55 sur Arte.

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« Here and now »: le puzzle des origines, chronique américaine

« Here and now »: le puzzle des origines, chronique américaine

here and now.jpgAprès True Blood, Alan Ball revient à la série familiale, genre qu’il avait magnifié avec l’immense Six feet under.
Dans Here and now**, il sonde la famille Boatwright, un clan plutôt soudé affichant un profil résolument multi-ethnique.
En plus de Kristen (Sosie Bacon), leur fille biologique, la plus jeune de la fratrie, Greg (Tim Robbins) et Audrey (Holly Hunter) ont adopté trois enfants: Ashley (Jerrika Hinton vue dans Grey’s Anatomy), originaire de Somalie, leur fils Duc aux racines vietnamiennes (Raymond Lee) et Ramon (Daniel Zovatto) né en Colombie. Afrique, Asie et Amérique latine: les trois principaux piliers de la nation américaine sont représentés.

La série ouvre la porte à une réflexion sur une Amérique de plus en plus polarisée où, contrairement à ce qui se passe dans la famille Boatwright, il est de plus en plus difficile d’encourager l’écoute et la compréhension entre communautés.

Lancée ce dimanche 11 février sur HBO, Here and now est à découvrir dans la nuit sur Be TV, mais aussi lundi 12/02 à 21h.

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« Les Bracelets rouges »: stratégies de survie en milieu (in)hospitalier

« Les Bracelets rouges »: stratégies de survie en milieu (in)hospitalier

bracelets rouges duo.jpgVoilà une série qui avait tout pour effrayer ou rebuter et qui, pourtant, séduit presque instantanément.
Tact du scénario, émotions mesurées et finesse d’interprétation sont les premières qualités des Bracelets rouges** présentés ce lundi soir sur TF1.

Avec son cortège de maux plutôt sérieux – cancer, coma, accident de la route, anorexie – le bilan de santé pouvait sembler très plombant et anxiogène au moment d’entrer dans l’univers dessiné par TF1. Pourtant la série parvient à mêler instants d’émotion et humour, surprises, inquiétude et espoir au service d’un scénario innovant. On ne dira pas « neuf » car elle est adaptée d’un format espagnol dont elle a (un peu) modifié la trame.

Si les adaptations font toujours peur, TF1, cette fois, n’a pas raté le coche en s’emparant du thème délicat de la maladie et de l’adolescence traité par la série espagnole Polseres vermelles. Casting impeccable, humour, émotion et densité humaine ont fait des Bracelets rouges l’une des découvertes les plus touchantes du Festival de la Rochelle, en septembre dernier.

mise à jour (6/02): 5,5 millions de curieux ont suivi les Bracelets Rouges hier soir sur TF1. Beau démarrage pour cette série qui prouve qu’il n’y a pas de sujet plombant, il faut juste des scénarios bien écrits et des acteurs convaincants.

mise à jour (20/02): Après avoir terminé sa saison 1 devant 6,1 millions de téléspectateurs, la série Les Bracelets rouges est assurée de connaître une saison 2. Huit nouveaux épisodes sont en cours d’écriture.

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“Skam”: une bande de potes en temps réel

“Skam”: une bande de potes en temps réel

Skam B Saison 1.jpgComment résister à l’énergie décomplexée d’Imane, tête brûlée souvent vénère ?
Au sourire d’Alexia, la «meilleure pote», hilare et toujours partante ? Au bon sens et à la lucidité de la discrète mais futée Manon ? A la sensibilité de la jolie mais torturée Emma malheureuse depuis qu’elle est en guerre avec Ingrid ?
Ou au charme désarmant de Daphné qui rêve d’organiser la fête «la plus importante de toute l’année» ?

Inscrites dans le même lycée, chacune pense jouer sa vie au jeu cruel de l’amour et de la popularité. Entre Facebook et Instagram, le terrain miné des réseaux sociaux est celui sur lequel chacun se jauge et se juge, en multipliant les vannes ou en se faisant mousser.

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Counterpart: les deux faces d’un même monde

Counterpart: les deux faces d’un même monde

Counterpart affiche.jpgAvec sa cravate et son costume gris, Howard Silk (J. K. Simmons) ressemble à n’importe quel autre employé de cette agence d’espionnage de l’Onu, basée à Berlin, répétant inlassablement les mêmes protocoles de vérification anonyme et obscur. Pourtant, un jour, la machine bureaucratique, si bien huilée, se grippe et le voilà propulsé dans un univers dont il n’avait même pas soupçonné l’existence.

Imaginée par Justin Marks, c’est une histoire aux potentialités dédoublées, voire décuplées dans laquelle nous entraîne la série Counterpart***. Une histoire d’univers parallèles qui pose des questions vertigineuses, et pas seulement celle des êtres aux destins dissociés, vivant de part et d’autre de la frontière entre les deux mondes. Se pose aussi la question de l’impact de ces réalités parallèles si elles venaient à se « croiser ». Comme ce fut le cas, ce matin-là, pour Howard Silk, simple pion pris dans les rouages du système, se retrouvant soudain face à face avec son «Autre».

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Baron Noir saison 2: le retour du Machiavel du Nord

Baron Noir saison 2: le retour du Machiavel du Nord

Baron Noir Elysée.jpgLa saison 1 a vu la chute du Baron Noir***, Philippe Rickwaert, député-maire du Nord (campé par Kad Merad), pour détournement de fonds.
La saison 2, lancée lundi dernier sur Canal+ en France, le voit tenter de se relever et de remonter au sommet.
A priori, il a tout perdu: il est inéligible et son compte en banque est vide alors que se profile son procès. Mais l’homme qui ne vit, ne mange et ne dort que pour la politique, a conservé cette rage de vaincre qui tient en respect ses partisans comme ses détracteurs.

L’ancien militant de Dunkerque, charismatique conseiller de l’ombre qui hante le coeur de l’Elysée, jure qu’il n’a pas changé : il a conservé ses valeurs de gauche, son bagout et ses réflexes de grand stratège. Le mensonge (de haut vol) en prime.

Avec l’élection présidentielle qui se profile – elle oppose Amélie Dorendeu, jouée par Anna Mouglalis, candidate du Parti socialiste, à Lionel Chalon (Patrick Mille), candidat du Front national -, la série va à nouveau aborder la question de la solitude du pouvoir, de la force du langage politique et du poids des institutions.

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