Voilà une série qui avait tout pour effrayer ou rebuter et qui, pourtant, séduit presque instantanément.
Tact du scénario, émotions mesurées et finesse d’interprétation sont les premières qualités des Bracelets rouges** présentés ce lundi soir sur TF1.
Avec son cortège de maux plutôt sérieux – cancer, coma, accident de la route, anorexie – le bilan de santé pouvait sembler très plombant et anxiogène au moment d’entrer dans l’univers dessiné par TF1. Pourtant la série parvient à mêler instants d’émotion et humour, surprises, inquiétude et espoir au service d’un scénario innovant. On ne dira pas « neuf » car elle est adaptée d’un format espagnol dont elle a (un peu) modifié la trame.
Si les adaptations font toujours peur, TF1, cette fois, n’a pas raté le coche en s’emparant du thème délicat de la maladie et de l’adolescence traité par la série espagnole Polseres vermelles. Casting impeccable, humour, émotion et densité humaine ont fait des Bracelets rouges l’une des découvertes les plus touchantes du Festival de la Rochelle, en septembre dernier.
mise à jour (6/02): 5,5 millions de curieux ont suivi les Bracelets Rouges hier soir sur TF1. Beau démarrage pour cette série qui prouve qu’il n’y a pas de sujet plombant, il faut juste des scénarios bien écrits et des acteurs convaincants.
mise à jour (20/02): Après avoir terminé sa saison 1 devant 6,1 millions de téléspectateurs, la série Les Bracelets rouges est assurée de connaître une saison 2. Huit nouveaux épisodes sont en cours d’écriture.
Réalisée par Nicolas Cuche, la série mêle « casting prestigieux » – Michaël Youn, Pascal Elbé, Camille Lou ou Cristiana Reali – et jeunes interprètes formidables « qui font, pour la plupart, leurs premiers pas devant la caméra. Un vrai drama avec de jolis moments de comédie à l’intérieur », annonçait Marie Guillaumond, directrice de la fiction française chez TF1. Et elle n’a pas menti.
Le résultat, sensible et percutant, bouleverse le regard que l’on peut porter sur le handicap et la maladie.
Inspirée d’une histoire vraie
Après l’Italie, l’Allemagne ou encore les Etats-Unis, c’est au tour de la France d’avoir sa version de cette fiction inspirée d’une histoire vraie. Pour l’occasion, l’action a été relocalisée à l’hôpital Léonard de Vinci d’Arcachon, dans l’aile réservée aux enfants malades.
En six épisodes, la mini-série rythmée et colorée s’attache à montrer comment chacun va gérer la maladie, la douleur, l’espoir mais aussi la vraie vie : amitié, amour, tendresse, solitude, etc.
« Combattre la maladie tout en continuant à rire, à se vanner et à y croire », c’est le mot d’ordre des nouveaux compagnons du très bavard et très envahissant Clément (Tom Rivoire), bien décidé à se constituer une solide bande de potes, capable de remplacer celle qu’il a laissée à l’extérieur.
En les suivant au fil des jours, l’intrigue remet en lumière les éléments essentiels de la vie auxquels ces jeunes s’accrochent et que l’on a parfois tendance à oublier.
« Peu importe ce que l’on souhaite obtenir, ce qui compte, à un moment, c’est d’oser livrer la bataille, disait le corsaire Surcouf. » Un mantra auquel s’accroche le jeune Côme, dans le coma depuis deux ans.
Voici comment les personnages présentent leur propre histoire à découvrir ce soir…
KT
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