jordskott.jpgDeux années se sont écoulées depuis les événements dramatiques qui ont secoué Silverhöjd, le village natal de l’inspectrice Eva Thörnblad (l’actrice Moa Gammel), qui y avait notamment enquêté sur la disparition de sa fille Josefine.

De retour à Stockholm, l’inspectrice n’est pas encore parvenue à faire son deuil d’autant que le Jordskott** , le parasite qui l’a infectée, provoque de graves hallucinations et rend le spectre de sa fille encore plus troublant de réalisme à ses yeux. Pourtant la policière va devoir redoubler de lucidité et de courage pour résoudre de nouveaux cas de disparitions inquiétantes.

La nouvelle saison de Jordskott, la forêt des disparus débute ce jeudi à 20h55 sur Arte

Jordskott S2.jpegUn homme très mal en point, découvert par la police dans un lac gelé, semble avoir un lien direct avec la mère d’Eva, Agneta, qui ne quitte plus jamais la chambre de sa maison de repos. Eva décide de lui rendre visite mais les retrouvailles entre la mère et la fille, en froid depuis de longues années, se passent mal…

Malgré son ancrage dans la ville, cette nouvelle saison reste imprégnée du parfum des mythologies et des légendes scandinaves qui avait donné à la saison 1 ce caractère si particulier.
Il est à nouveau question du lien détérioré de l’homme à la nature dans ces huit nouveaux épisodes où l’on mesure le poids du réchauffement climatique, mais aussi de la prolifération des algues dans les fleuves, etc. Aux images toujours fascinantes de la forêt succèdent celles de bas-fonds inquiétants tandis qu’Eva Thörnblad est également confrontée à un réseau de traite des êtres humains.

Avec la nouvelle enquête qui s’ouvre à Stockholm, c’est son enfance que l’inspectrice va devoir revisiter, ajoutant encore à son trouble et à son deuil récent.

Continuant à orchestrer nombre de rebondissements, Henrik Björn, le créateur de la série, oscille entre ultra-réalisme (traite des êtres humains, valeurs universelles) et éléments surnaturels, mais assure qu’au-delà des événements traumatiques dévoilés, une lueur d’espoir reste perceptible. On regrettera toutefois le traitement relativement monocorde de la vie personnelle de l’inspectrice Thörnblad.

KT