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ptit quinquin.jpgBien sûr, Bruno Dumont est un habitué de la Croisette avec des films comme « L’humanité », « La vie de Jésus » ou « Flandres ». Mais l’annonce de la présentation de sa mini-série P’tit Quinquin lors d’une séance spéciale de la Quinzaine des réalisateurs, au prochain Festival de Cannes, est un signe supplémentaire du rapprochement entre créations pour le grand et le petit écrans.

En quelques mois à peine, on peut citer les exemples de Mildred Pierce, Top of the Lake ou Ma vie avec Liberace (Behind the candelabra) comme illustrations de cette tendance à l’estompement des frontières au profit d’une appréciation fondée uniquement sur l’ambition, le type de narration et la qualité esthétique des images. Au-delà des multiples transferts déjà en cours de réalisateurs et d’acteurs d’un écran à l’autre.

En l’occurrence ici, c’est l’originalité et le caractère déjanté du propos qui ont dû séduire les programmateurs. Il faut dire qu’avec son histoire d’enquête «policière extravagante, improbable et burlesque sur d’étranges crimes» se déroulant dans la région du Boulonnais, Dumont frappe les imaginaires.
Arte ne s’en était pas caché en présentant le projet en septembre dernier au Festival de La Rochelle: sa volonté est toujours bien de donner la parole à des auteurs reconnus, porteurs d’une parole audacieuse. Comme on peut en juger dans la bande-annonce ci-dessous.

L’intrigue se déroule «aux abords d’un village côtier en proie au mal» où sévit «une bande de jeunes crapules menée par P’tit Quinquin et Eve, son amoureuse» annonce 3B Productions. Au casting, s’affichent Alane Delhaye, Lucy Caron, Bernard Pruvost, Philippe Jore, Philippe Peuvion et Lisa Hartmann.
Après le remarquable 3x Manon, une autre exploration d’un groupe de (pré)ados sur le fil… 

La mini-série (4 x 52 minutes) est attendue en septembre prochain sur la chaîne européenne.
KT