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Les chemins de l’éloquence ou le « walk and talk » selon Aaron Sorkin

Les chemins de l’éloquence ou le « walk and talk » selon Aaron Sorkin

Fils et frère d’avocats, Aaron Sorkin ne badine pas avec les questions d’éloquence, ni avec les lieux de pouvoir dont il observe avec minutie les pièges et les ressorts. En attestent les pièces et les séries qu’il a écrites et les films qu’il a contribué à créer, à commencer par The West Wing. Autant d’oeuvres à redécouvrir ou à parcourir cet été.

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The West Wing: sept ans dans le Bureau ovale

The West Wing: sept ans dans le Bureau ovale

the west wing.jpgDix ans après la fin de sa première diffusion, entamée en 1999, The West Wing*** (A la Maison Blanche) est toujours considérée comme l’une des meilleures séries politiques à travers le monde.
Au-delà de la peinture ultra réaliste de l’exercice du pouvoir, elle a bâti sa réputation d’excellence sur la conjonction de différents ingrédients : une vision claire des enjeux internationaux et du bien commun, des personnages impliqués et attachants, une virtuosité verbale qui a fait date dans l’histoire des séries (le fameux walk & talk, NdlR), et une haute conception de ses téléspectateurs.

Les récents affrontements entre Hillary Clinton et Donald Trump ont réactivé la nostalgie de la série portée par Martin Sheen (au centre) à laquelle divers observateurs n’ont pas hésité à faire référence, en déplorant l’indigence des débats et des objectifs visés par le milliardaire républicain.

Alors que ce dernier s’approche du Bureau ovale, Carole Desbarats, professeure de cinéma, ravive nos mémoires et en appelle à nos souvenirs. Elle a consacré à la création d’Aaron Sorkin, un ouvrage riche en anecdotes politiques et en analyses cinématographiques, qui prouve que cette série partageait d’abord le goût du défi avec son auditoire.

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The Newsroom à l’heure de rendre l’antenne

The Newsroom à l’heure de rendre l’antenne

the newsroom 3.jpgChaque année, le mois de mai rappelle aux amateurs que l’art de la série demeure hasardeux et que toutes les tentatives ne sont pas forcément couronnées de succès.
Certaines séries, malgré des scénaristes et des producteurs aguerris et des acteurs talentueux, ne trouvent pas la voie du succès et prennent donc la porte de sortie. Des décisions presque toujours annoncées en mai.
Cela a été le cas de David Simon, dont les brillantes créations The Wire et Treme ont été poliment poussées vers la sortie. Saluées par la critique mondiale, ces deux séries ont toujours réalisé davantage d’audiences en rediffusion ou suscité un engouement plutôt tardif, au moment de leur (ré)édition en DVD.

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The Newsroom: Intox dans les coulisses de l’info ?

The Newsroom: Intox dans les coulisses de l’info ?

the newsroom.jpgLe cap de la saison 2 est celui redouté par les scénaristes du monde entier. Dans le cas de The Newsroom***, les attentes des fans étaient d’autant plus élevées que la première saison (10 épisodes) s’est révélée enthousiasmante et qu’elle faisait suite à une longue éclipse d’Aaron Sorkin, maître ès séries politiques (cf. la formidable The West wing).
Relever le défi demandait donc une dose égale de courage et d’inconscience.
Ca tombe bien: ce sont aussi des ingrédients très prisés dans les métiers de l’information où le stress et la pression sont parfois vos meilleurs ennemis. Ceux qui peuvent vous envoyer au tapis ou, au contraire, révéler le meilleur de vous-mêmes (c’est le cas dans beaucoup de professions, d’ailleurs). Une info que l’on pourra vérifier de visu ce lundi dès 20h55 sur Be1.

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The Newsroom: un idéal au service de l’info

The Newsroom: un idéal au service de l’info

the newsroom 2.jpgOn a eu chaud. Le premier épisode de la saison 2 de The Newsroom**, proposée le 14 juillet dernier sur HBO, semblait vouloir donner raison aux détracteurs d’Aaron Sorkin (The West Wing, The social network).

Une intrigue extrêmement bavarde, bien plus descriptive qu’analytique, donnait l’impression d’une action figée et ampoulée. Les questions d’actualité mâtinées de menaces de procès et d’intrigues amoureuses à l’eau de rose insufflait à cet épisode de reprise un parfum curieux, mêlant le «revenez-y» et le « circulez y’a rien à voir».
Déception, donc. Surtout face à un série qui nous avait emballés pour sa capacité à sonder les ressorts (nobles ou inavouables) d’une profession souvent critiquée et mise à mal, mais d’autant plus utile dans une civilisation du buzz (inutile et) permanent.

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