Sélectionner une page
The night of: mauvais endroit, mauvaise rencontre

The night of: mauvais endroit, mauvaise rencontre

the night of.jpgNasir Khan est un étudiant sans histoire, le style de «Pakistanais discret et bon élève» que les autres étudiants aiment charrier.
Aussi lorsqu’un des joueurs de l’équipe de basket de sa fac lui propose de venir à une de leurs fameuses fêtes du samedi soir, il accepte la proposition avec gratitude et une pointe de fierté.

C’est le problème de Nasir (Riz Ahmed): il accepte toujours de faire ce qu’on lui dit ou lui demande presque sans sourciller. C’est comme cela qu’il a accepté, à bord du taxi de son père, Andrea charmante jeune fille promenant son spleen en bandoulière. Il a voulu lui dire qu’il n’était pas en service mais a renoncé et a accepté de la conduire où elle lui demandait. La première des décisions foireuses de cette nuit du 24 octobre 2014 qu’il n’oubliera jamais.

The night of*** est le récit d’un dérapage incontrôlé, un compte-rendu qui débute en Belgique dans la nuit de dimanche (à 3h du matin) sur Be 1, en simultané avec la diffusion sur HBO aux Etats-Unis. La diffusion « normale » sera proposée dès lundi à 21h toujours sur Be1.

(suite…)

Dans l’esprit brouillé de Marcella

Dans l’esprit brouillé de Marcella

marcella.jpgLorsque la série démarre, on découvre Marcella Backland (Anna Friel) assise dans une baignoire. Elle est couverte d’ecchymoses et les murs portent des traces de sang. Une situation chaotique qui fait penser à la scène d’ouverture de Damages.

Douze jours plus tôt, Marcella a violemment réagi à l’intention de son mari Jason (Nicholas Pinnock) de la quitter, elle et leurs deux enfants. Lorsque Marcella est contactée par ses anciens collègues pour un crime dont le mode opératoire rappelle une affaire de triple meurtre restée irrésolue onze ans plus tôt, elle décide de reprendre le travail et de tenter d’épingler l’homme qu’elle a toujours cru coupable sans pouvoir le prouver.

Une intrigue à découvrir dès ce vendredi au Festival Série Series et sur la plateforme Netflix pour la suite (8 épisodes).

(suite…)

Stéphanie Blanchoud, cinq mois dans les pas de l’Ennemi Public

Stéphanie Blanchoud, cinq mois dans les pas de l’Ennemi Public

Ennemi public chloé.jpgAussi marquant que le regard perçant d’Angelo Bison, il y a la discrétion de Stéphanie Blanchoud. Légèrement en retrait, la comédienne observe ses partenaires de jeu qui plaisantent.
Vincent Londez évoque sa « propension naturelle à incarner un boulet tel que Vincent » Stassart et Clément Manuel sa croisade pour « obtenir le rôle de Lucas », décrit par le réalisateur et scénariste Matthieu Frances « comme une sorte d’Obi-Wan Kenobi » chez les moines.

N’est-ce pas son côté taiseux qui rapproche le plus la comédienne du personnage de Chloé Muller dans Ennemi Public ?

« Je suis quelqu’un d’assez réservé, c’est vrai, je suis plutôt dans l’observation. J’ai ce côté sauvage comme Chloé. On me dit souvent que je suis dans mon monde. J’ai un côté assez cash et animal qui doit être commun avec elle. Mais sur le plateau, j’étais aussi très concentrée parce que cela allait très vite. Cela donne cette impression d’être réservée. Une fois que je mettais sa veste et ses baskets, je devenais Chloé. Quand j’endosse le costume, c’est comme cela. »

Le dernier rendez-vous avec la série belge est fixé ce dimanche à 20h50 sur La Une.

(suite…)

Angelo Bison, les yeux noirs d’Ennemi public

Angelo Bison, les yeux noirs d’Ennemi public

Ennemi public 7.jpgJeans, sweat-shirt à capuche et sac à dos, Angelo Bison n’a rien d’inquiétant lorsqu’il s’attable face à son espresso. Pourtant lorsqu’il ne sourit pas, son regard ramène à la surface le Béranger d’ Ennemi public
Un personnage dont la seule présence électrise la série belge au parfum de western où l’on croise des habitués des  séries (Clément Manuel, Vincent Londez) mais aussi du cinéma (Stéphanie Blanchoud, Jean-Jacques Rausin, Laura Sépul, Olivier Bonjour) et une nombreuse troupe d’acteurs venus du théâtre (Philippe Jeusette, Jean-Claude Dubiez, Daniel Hanssens,…) comme Angelo Bison.  

« La crainte que j’avais, c’était que les gens ne dissocient pas le personnage et le comédien. J’ai été agréablement surpris. Généralement, les gens me félicitent et ils me disent que je leur fais vraiment peur. Ni regards agressifs, ni insultes. Je m’attendais à ce qu’ils se demandent : comment peut-il accepter de jouer ce rôle ? Cela m’est déjà arrivé au théâtre, les gens étaient véhéments. Je me suis fait agresser verbalement après ‘Blackbird’ », pièce complexe et sensible sur un détournement de mineure. Dans le rôle de Béranger, le comédien endosse à nouveau une personnalité extrême qui lui a valu les honneurs du Festival Séries Mania, à Paris

(suite…)

Bosch enquête dans les lumières de la ville

Bosch enquête dans les lumières de la ville

bosch.jpgIl a la dégaine du policier à l’ancienne. Le type de gars taiseux qui passe ses soirées seul face à son verre de whisky. Il y a de cela chez Hieronymus Bosch, mais pas seulement. Il y a aussi cette sensibilité à peine voilée qui le fait entrer en empathie avec toutes les victimes.

L’histoire commence par une filature qui tourne mal. Bosch** pensait le type armé mais l’était-il vraiment ? L’accusation s’emploie à instiller le doute chez les jurés. On retrouve donc l’inspecteur deux ans plus tard, assis sur le banc des accusés.
Au même moment, le corps d’un jeune garçon est retrouvé sur la colline, un enfant qui semble, en outre, avoir souffert de nombreux mauvais traitements. Un « détail » qui compte pour l’inspecteur Bosch.

Une histoire, en dix épisodes, dévoilée ce dimanche à 20h55 sur France 3.

(suite…)

Sherlock joue au voyageur du temps

Sherlock joue au voyageur du temps

sherlock bride.jpgC’était le cadeau de nouvelle année de la BBC. Un épisode unique censé aider les fans à patienter jusqu’à la diffusion de la 4e saison, actuellement en cours de tournage, et attendue en 2017.

Imaginer un épisode ramenant Sherlock*** en 1895 aurait pu constituer, pour certains, une sorte de crime de lèse-majesté, un blasphème, un fatal détour, voire une impardonnable erreur de parcours. Mais il n’en est rien. Avec le flegme et la classe qui le caractérisent, Benedict Cumberbatch s’en est tiré avec brio, tirant le meilleur parti du costume qui l’enserre et le ramène aux origines de l’univers imaginé par Sir Arthur Conan Doyle. Il faut dire que son profil longiligne, son port altier et son regard perçant sont pour beaucoup dans la fascination qu’il exerce sur les foules. Alors propulser cette silhouette au milieu des fiacres, des hauts de forme et des redingotes ne pouvait qu’ajouter à son aura.

France 4 nous convie à ce retour à l’époque victorienne ce jeudi à 20h55.

(suite…)