La station spatiale internationale ne répond plus et au même moment, des corps sans tête sont découverts dans la campagne au Kazakhstan. Infiniti, thriller français dense, aux ramifications étranges, porté notamment par Céline Sallette et Laurent Capelluto, a été présenté en avant-première à CanneSeries hier soir. A voir dès ce lundi sur Canal+

Après Missions et Ovnis, voici venir Infiniti qui confirme que l’espace est bien l’un des nouveaux horizons des séries françaises. Avec cette nouvelle proposition ambitieuse, Canal+ marie science-fiction et polar, proposant à la fois un thriller et un insondable mystère, un voyage intrigant dans l’espace et la découverte d’un décor envoûtant, le Kazakhstan.

Tout commence par un incident majeur au sein du célèbre cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan. Après un arrimage raté et un choc violent, la station spatiale ISS ne répond plus. Anna Zarathi (Céline Sallette), spationaute française qui aurait dû faire partie de cette ultime mission internationale, semble être la seule à même de comprendre ce qui s’est passé. Mais les partenaires chinois et américains du programme doutent des capacités de la jeune femme à mener cette délicate mission de sauvetage, en raison des troubles récents dont elle a souffert.

Daniyar Alshinov (Isaak Turgun) et Céline Sallette (Anna Zarathi)

Dans le même temps, Isaak Turgun (Daniyar Alshinov), policier kazakh, est confronté à des morts violentes et mystérieuses : des corps sans tête et recouverts de cire ont été découverts dans la campagne environnante. Une « mise en scène » qui semble faire référence à un rituel ancien. Quant à l’identité du corps, tout porte à croire qu’il s’agirait de celui de l’astronaute américain Anthony Kurz. Pourtant, il est en ce moment même en mission à bord de l’ISS… Le mystère des corps décapités, avec son sous-texte potentiellement ésotérique, demeure entier.

Hors compétition, CanneSéries a proposé ce samedi soir les deux premiers épisodes très denses de cette mini-série en six volets qui débutera en France le 4 avril. Une fiction écrite par Stéphane Pannetier et Olivier Vanlerenberghe, réalisée par Thierry Poiraud, produite par Empreinte Digitale et Federation Entertainment Belgique. Un mystère qui n’oublie pas de sonder les enjeux géopolitiques liés à la conquête spatiale et les tensions du Kazakhstan avec le voisin russe qui en rappellent forcément d’autres…

Karin Tshidimba, à Cannes