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Black Mirror: les sombres reflets des écrans

Black Mirror: les sombres reflets des écrans

black mirror.jpgTrois épisodes suffisent à vous mettre KO. Avec Black Mirror***, Channel 4 réputée pour ses audaces et sa liberté de ton (Utopia, c’est elle aussi), lance une attaque frontale contre la télévision voyeuriste et avilissante et, au-delà, contre notre fascination grandissante vis-à-vis des écrans. Charlie Brooker, chroniqueur médias, devenu réalisateur et scénariste, a créé cette collection qui sonde, en 6 épisodes, notre rapport parfois très glauque aux nouvelles technologies. Un seul épisode suffit d’ailleurs à convaincre que les mots ne sont pas trop durs.

Dans cette collection ou anthologie, chaque épisode est indépendant par l’intrigue et les personnages présentés, mais tous partagent une thématique commune. En l’occurrence, ici, nos pires cauchemars en terme de rapports aux images. Pour dénoncer les dérives de la télévision, Charlie Brooker, et Jesse Armstrong, pour le troisième épisode, ont recours à une thérapie de choc, volontiers outrancière et délibérément dérangeante…

Présentée en avant-première, dimanche soir au Festival Séries Mania à Paris, la série arrive ce jeudi 1er mai à 22h30 sur France 4

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Monroe: Ceci n’est pas « Dr House »

Monroe: Ceci n’est pas « Dr House »

monroe.jpgL’humour sarcastique et une tendance à la forfanterie ou à la toute-puissance ne sont pas tout. Et les personnes affublées de ces caractéristiques ne sont pas forcément des sosies. Alors, avant toute chose: tordons le cou à un fameux canard: Monroe** n’est pas Dr House.

D’aucuns seront certainement tentés par la comparaison, mais une fois les premiers sarcasmes passés, force sera de constater les très nombreuses divergences avec l’original. Ici, ni énigmes répétées, ni trilogie systématique d’essais et erreurs pour aboutir au traitement adéquat, ni sempiternels jeux du chat et de la souris avec une insaisissable Cuddy… Gabriel Monroe n’est pas le cousin outre-Manche de Gregory House, et c’est tant mieux. Ce qui le définit? Une réelle empathie pour ses patients et des relations très particulières avec tout son entourage, femme et fils compris. Sans oublier des réalités propres à la Grande-Bretagne et à ce colosse dont le pieds se révèlent souvent d’argile dès lors qu’il quitte son précieux bloc opératoire.

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