The Crown saison 2 : Les tribulations de la vie d’une reine

The Crown saison 2 : Les tribulations de la vie d’une reine

the crown couple.jpgA Londres, des rumeurs courent concernant des tensions survenues au sein du couple royal. La reine Elizabeth n’étant pas du genre à ignorer les difficultés, elle décide d’avoir une discussion franche avec son époux qui débouche sur un départ du Prince pour un «tour du monde» de 5 mois. Afin de représenter l’Angleterre sur les plus lointains territoires de la Couronne.

En imaginant ce périple, le but de la reine est double : permettre à son époux, Philip, de s’affirmer sur la scène internationale et de prendre une part active dans la gestion du royaume, tout en diminuant significativement les velléités indépendantistes de ces terres du bout du Commonwealth se pensant trop souvent oubliées.

En faisant ce choix, Elizabeth se rend cependant doublement vulnérable. Car la propension du Prince à jouer les jolis coeurs décuple à mesure qu’il s’éloigne de Buckingham Palace. Et sans le soutien, même lointain de son époux, Elizabeth se retrouve très seule pour gérer à la fois sa famille et son pays.

La saison 2 de The Crown*** débute ce vendredi sur Netflix pour 10 nouveaux épisodes.

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Stan Lee’s Lucky Man: l’homme à qui la chance a (trop?) souri

Stan Lee’s Lucky Man: l’homme à qui la chance a (trop?) souri

Stan Lee lucky man 2.jpgHarry Clayton (James Nesbitt) est accro aux jeux de hasard et au casino, c’est la raison qui explique la mauvaise passe dans laquelle se trouve son mariage avec Anna (Eve Best). Lassée des mensonges de son mari, elle l’a quitté et a emmené avec elle, leur fille Daisy. Or Freddie Lau, l’homme auquel Harry doit une fameuse somme d’argent, décède brutalement peu après la visite d’Harry dans son casino « Le dragon vert ». De quoi mettre le policier en mauvaise posture. Ce décès fait en effet suite à celui de Kayleigh, une strip-teaseuse dont deux hommes étaient amoureux. Kevin Gray, son ex-fiancé, est dès lors soupçonné d’avoir commis ce crime passionnel.

Après avoir passé la nuit avec Ève (Sienna Guillory), rencontrée au casino de Freddie Lau (photo), Harry se retrouve avec un étrange bracelet rivé au poignet. Un bracelet qui semble lui porter chance, mais cela va-t-il durer ? Un sort si enviable est forcément assorti d’une solide contrepartie… Une équation à multiples inconnues – entre attaques, coups de feu et menaces – dont Harry Clayton va rapidement prendre la mesure. D’autant qu’Harry, le Stan Lee’s Lucky Man** aurait bien besoin de chance pour progresser dans son enquête. Les premiers indices de cette série ludique sont à découvrir ce vendredi à 20h05 sur La Deux.

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Docteur Foster: Sous la blouse blanche des apparences

Docteur Foster: Sous la blouse blanche des apparences

docteur foster.jpgMédecin respectée et femme comblée, le Docteur Foster*** partage un quotidien sans nuage avec son époux Simon (Bertie Carvel) et son fils Tom (Tom Taylor).
Pourtant, il aura suffi de deux détails pour détruire tout cela: un baume à lèvres un peu girly, tombé de la veste de son mari, et un long cheveu blond trouvé sur son écharpe. Petite précision: le docteur Foster (Suranne Jones), 37 ans, est une grande brune aux cheveux courts.
Alors qu’elle prépare la fête d’anniversaire des 40 ans de Simon, ce bonheur sans nuage, dont parlent les chansons romantiques, s’apprête à voler en éclats.

Surtout ne pas se fier au caractère austère de ce titre, Doctor Foster car sous la blouse blanche de la praticienne aimée et reconnue de tous, bat un coeur en proie à d’important tourments, un volcan resté jusqu’ici en sommeil. Son réveil fait de cette fiction une formidable étude de mœurs et une enquête sociétale très perspicace.
Les diffusions de séries britanniques restant très rares sur les chaînes belges, ne boudez pas votre plaisir et plongez sans tarder dans cette mini-série proposée par la BBC. A voir dimanche sur La Une à 20h20.

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The Crown: les 60 nuances d’un règne

The Crown: les 60 nuances d’un règne

the crown affiche.jpgL’affiche est en partie trompeuse : fourrure immaculée et tenues de soirée ne sont là que pour planter le décor. Voire même le decorum.
Le sujet de The Crown*** est ailleurs : la série, lancée le 4 novembre par Netflix, sonde la vie d’Elizabeth née Windsor, épouse Mountbatten, pour y mesurer en quoi l’accession au trône l’a bouleversée à jamais.

The Crown est donc l’histoire d’une transformation : celle d’une jeune femme discrète et réservée qui rêvait de vivre à la campagne avec son mari impulsif et drôle et leurs deux enfants, entourée de chiens et de chevaux, les deux maillons de sa grande passion. La série relate l’apprentissage un peu austère d’un métier souvent ingrat et d’une fonction où il importe avant tout de ne pas faire de vagues et de tenir sa place et son rang.

Connaissant bien le sujet, Peter Morgan qui s’est déjà penché à plusieurs reprises sur l’histoire des monarques britanniques – notamment avec The Queen et Deux soeurs pour un roi -, mêle savamment faits historiques et privés pour révéler une personnalité. La jeune Elizabeth est une souveraine prête à tout sacrifier, ou presque, pour être à la hauteur des espoirs placés en elle. Au fil des épisodes, on apprend donc à déceler les 60 nuances du silence d’une reine, des silences intenses et pleins d’éloquence. Le jeu millimétré de Claire Foy permet de mesurer le chemin parcouru par une jeune femme qui a soudainement vu tous les regards converger vers elle.

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Black Mirror: les sombres reflets des écrans

Black Mirror: les sombres reflets des écrans

black mirror.jpgTrois épisodes suffisent à vous mettre KO. Avec Black Mirror***, Channel 4 réputée pour ses audaces et sa liberté de ton (Utopia, c’est elle aussi), lance une attaque frontale contre la télévision voyeuriste et avilissante et, au-delà, contre notre fascination grandissante vis-à-vis des écrans. Charlie Brooker, chroniqueur médias, devenu réalisateur et scénariste, a créé cette collection qui sonde, en 6 épisodes, notre rapport parfois très glauque aux nouvelles technologies. Un seul épisode suffit d’ailleurs à convaincre que les mots ne sont pas trop durs.

Dans cette collection ou anthologie, chaque épisode est indépendant par l’intrigue et les personnages présentés, mais tous partagent une thématique commune. En l’occurrence, ici, nos pires cauchemars en terme de rapports aux images. Pour dénoncer les dérives de la télévision, Charlie Brooker, et Jesse Armstrong, pour le troisième épisode, ont recours à une thérapie de choc, volontiers outrancière et délibérément dérangeante…

Présentée en avant-première, dimanche soir au Festival Séries Mania à Paris, la série arrive ce jeudi 1er mai à 22h30 sur France 4

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