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Connie Britton, Phoebe Dynevor, Nikolaj Coster-Waldau et Raoul Peck défileront sur le tapis rose. Les séries Validé, Gomorra, Sisi et Le Tour du monde en 80 jours seront présentées en salles du 8 au 13 octobre, à Cannes où le festival compte bien « réinsuffler de la joie » dans des « salles pleines ».

Dix séries longues, dix séries courtes et 4 séries hors compétition, c’est le programme concocté par CanneSeries pour sa saison 4 qui donne rendez-vous aux sériephiles sur la Riviera du 8 au 13 octobre prochain. Et pour tous ceux qui ne pourraient faire le déplacement un grand nombre de ces nouvelles créations et de ces rendez-vous seront également disponibles en ligne sur le site du festival.

Parmi les avant-premières très attendues: Validé (All the way up) dont la saison 2 toujours signée Franck Gastambide sera présentée en ouverture de CanneSeries, le 8 octobre.
Trois autres séries se donneront à voir en Première mondiale.
Le Tour du monde en 80 jours avec David Tennant dans le rôle titre, série à venir sur France 2, coproduite avec la Rai et la ZDF, sur un scénario signé Ashley Pharoah et Caleb Ranson. Sisi, nouvelle version de la vie de l’impératrice d’Autriche, série allemande signée Andreas Gutzeit, Robert Krause et Elena Hell, attendue fin de l’année sur TF1. Et, enfin, la saison finale de Gomorra, thriller créé par l’Italien Roberto Saviano.

Dix séries longues en compétition

Les dix séries longues en lice, dont deux créations israéliennes, seront départagées par le jury présidé par l’acteur danois Nikolaj Coster-Waldau connu pour son rôle de Jaime Lannister dans Game of Thrones.

Awakepolar serbe mâtiné de surnaturel, créé par Jelena Gavrilovic.

Christian, série mafieuse de Sky Italia dans laquelle le surnaturel s’immisce, par Stefano Lodovichi, le créateur de Il Cacciatore.

Countrymen, d’Izer Aliu et Anne Bjørnstad, une production NRK attendue plus tard sur Arte, suit trois islamistes « bras cassés » qui préparent un attentat en pleine campagne.

Dreams of Alice, série russe de SF par Valérie Fedorovich, le créateur de To the Lake (vue sur Netflix).

Limbo.. Hasta que Lo decida, de Mariano Cohn et Gaston Duprat, avec Clara Lago, grande star en Espagne et en Argentine.

Mister 8 de Teemi Nikki et Jain Pösö, une série finlandaise qui explore les sentiments d’un homme confronté à un dilemme: comment accepter d’être le 8e amant d’une femme alors que la semaine ne compte que sept jours.

Sad city girls de Shir Reuven et Talya Lavie, conte les mésaventures de deux colocs que tout oppose dont un personnage LGBT campé par Maya Landsman.

The Allegation, de Daniel Geronimo Prochaska, avec Peter Kurt et Narges Rashidi (Allemagne), revisite un scandale juridique.

La série française d’espionnage Totems nous ramène en pleine guerre froide avec Niels Schneider. Écrite par Olivier Dujols, elle sera diffusée plus tard sur Prime Video.

Unknowns, un drame choral créé par Tawfik Abu-Wael, auteur arabe israélien qui a été le partenaire d’Hagai Levi pour le drame Our Boys.

Dix séries courtes en compétition

La comédienne et auteure Aisling Bea, vu récemment dans Living with Yourself sur Netflix, préside le jury de la compétition format court. A ses côtés, on retrouve Marie Papillon (Jeune et Golri) et Assaâd Bouab, alias Hicham Janowski dans Dix pour cent.

About saturday (Norvège) sur les répercussions d’une soirée traumatique.

Pops (Russie) suit Max dans sa difficile enquête sur le passé de sa famille.

Hudson Falls (USA), hommage aux romans policiers de la fin des années 60 et des années 70.

I-Art (France), plongée dans un monde futuriste où toute l’humanité est connectée à une conscience collective commune, ou presque…

Je voudrais qu’on m’efface (Canada), le quotidien bousculé de trois enfants dans un quartier déshérité.

Larguée (France), l’histoire d’une jeune fille qui se fait larguer par plusieurs personnes au même endroit et portant « ce n’est pas aussi terrible que ça en a l’air »

Lockdown (Belgique): dans ce décor de prison, 12 histoires portent un regard sur la solitude, l’espoir, l’amour et le désir.

Sheker (Kazakhstan) : devenu livreur de drogue par hasard, Aldiyar tente de résister à la spirale infernale qui l’éloigne de plus en plus de son rêve de retourner à l’école.

The Guardians of Justice (USA, Espagne, Finlande) : une satire du genre super-héros mêlant film d’action et animation « dans un kaléidoscope de folie pop art ».

This is not a hotel (Argentine) : après une rupture, une mère se réfugie chez sa fille et leur cohabitation change leur regard sur l’amour, la solitude, le temps qui passe…

Les prix et invités spéciaux

Sur le tapis rouge, on pourra croiser l’inoubliable femme du coach de Friday Night Lights, Connie Britton, qui recevra un Variety Icon Award. Phoebe Dynevor de la série Bridgerton recevra le Madame Figaro Rising Star Award. Quant au prix Konbini de l’engagement, il saluera un créateur ou une créatrice qui se sont distingués « par la qualité artistique et la dimension sociétale et innovante de leur oeuvre ». La toute première récompense sera remise à la créatrice de Sex Education, Laurie Nunn.

Enfin, le cinéaste Raoul Peck, qui avait déjà réalisé une série pour Arte sur L’Ena baptisée L’Ecole du pouvoir, viendra présenter sa nouvelle création Exterminate all the brutes, récit en lien avec la colonisation mêlant documentaire et fiction.

Karin Tshidimba