The Bear et Succession faisaient partie des grands favoris et ils n’ont pas déçu leurs fans, récoltant presque tous les prix lors de la 81e cérémonie des Golden Globes, dimanche soir aux Etats-Unis.
Couturiers, dockers, mafieux, pilotes de chasse, politiciens, policiers, samouraïs ou survivants, l’année sérielle est annonciatrice d’un dépaysement garanti.
De la rage à l’apaisement, de la stupéfaction à la peur, des injures aux mots doux, des fous rires aux larmes, l’année sérielle a été riche en rebondissements, dérapages et découvertes. Et les créations françaises y ont été particulièrement remarquées. S’il est plus que jamais impossible de tout voir, voici 10 séries qui ont marqué durablement les esprits, avec quelques grand noms venus du cinéma: Marco Bellochio, Kore-eda et Xavier Dolan… A partir de la cinquième place, tous ces récits tiennent littéralement dans un mouchoir de poche.
Dans « Icon of french cinema », la comédienne française revient sur ses débuts d’actrice « sous emprise » à 14 ans, lorsqu’elle est « devenue une femme entourée d’adultes » sans que personne ne s’en inquiète… Une mini-série qui retrace aussi son retour en France sur les plateaux de tournage, en 2022. Un récit à suivre sur arte.tv et en télévision dès ce jeudi à 20h55
Entre humour et désillusions, Judith Godrèche fait face aux fantômes de son passé dans cette série en grande partie basée sur sa vie réelle dans laquelle joue sa propre fille, Tess Barthélémy. En résulte une première série grinçante à souhait, écrite et interprétée par une grande actrice sur le retour. A voir dès jeudi 21/12 sur arte.tv
Le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel (CCA) de la Fédération Wallonie Bruxelles va lancer dès 2024 un nouveau dispositif d’aides à la production de séries belges. De quoi remplacer l’ancien Fonds des séries qui la liait à la seule RTBF.
Les six derniers épisodes de cette saga britannique, en partie historique, sont disponibles sur Netflix. Ils marquent la fin d’une ère retracée depuis 2016 par le créateur Peter Morgan.
Il est loin le temps où Elizabeth II, hésitante et timide, montait sur le trône (1953) et coiffait pour la première fois la couronne d’Angleterre… En près de 60 épisodes, et presque autant de chapeaux, le scénariste Peter Morgan s’est attaché à dépeindre son destin hors du commun au fil de six décennies. Mais si les comédiennes Claire Foy (saisons 1 et 2) et Olivia Colman (saisons 3 et 4) ont brillé de mille feux dans les habits de la souveraine, la partition réservée à Imelda Staunton (saisons 5 et 6) était bien plus ténue…
Au fil de cette ultime saison, le point d’ancrage de The Crown s’est même déplacé du côté des princes héritiers et de la famille Spencer. Malgré l’indéniable charisme de ses membres, la série a donc perdu en densité et en saveur à force de trop évoluer autour de la Princesse de Galles (campée par l’épatante Elizabeth Debicki) délaissant, de ce fait, les affaires intérieures et l’évolution du pays.
Ceux qui regrettent que la série The Crown se soit éloignée de la sphère politique, et notamment de la scène internationale, pour investir presque exclusivement la sphère privée des Windsor, en seront pour leurs frais. Si les six ultimes épisodes de la saga britannique reviennent plus souvent se lover dans le giron de Buckingham, l’ombre de Lady Diana n’est jamais très éloignée du flambeau royal. Ces nouveaux épisodes rappellent notamment que son décès tragique a été l’occasion d’une profonde remise en question de la famille royale, jugée “trop déconnectée de la réalité” et considérée comme “manquant de compassion”. Un moment de doute et une rupture de ton abordés frontalement par le créateur Peter Morgan.
Les débuts de la William-mania
Ensuite, il n’a pas fallu très longtemps pour que la population britannique, et la série produite par Netflix, jettent leur dévolu sur le prince William. Sa stature longiligne, ses cheveux blonds et ses yeux bleus faisant immédiatement penser à Lady Di, il a été propulsé, dès l’adolescence, au sein d’une embarrassante William-mania, provoquant la stupeur et l’étonnement des autres membres de la famille royale. Son air timide et embarrassé l’a rendu encore plus séduisant aux yeux d’une partie de la population, trop heureuse de découvrir sur son visage les traits de la Princesse décédée.
Mais cette attention a été d’autant plus difficile à supporter que le jeune homme, triste et en colère, en voulait alors à la terre entière. Et, plus particulièrement à son père. Le trauma de la mort de Diana a longtemps empoisonné leurs relations, une réalité abordée avec beaucoup de conviction et de justesse par l’acteur Ed McVey, à la ressemblance troublante avec le jeune prince.
Lorsqu’elle se met à observer les relations de la Reine avec le Premier ministre Tony Blair (épisode 6) ou avec sa sœur, la princesse “rebelle” Margaret (campée par la formidable Lesley Manville, épisode 8), la série retrouve le jeu d’équilibriste entre maison royale et gouvernement qui faisait le sel de ses premières saisons.
L’entrée en scène, dans l’épisode 9, de Kate Middleton (rôle endossé par la débutante Meg Bellamy) – encouragée par une mère très intéressée par l’aura de la famille royale britannique – éclipse une fois encore le reste de l’actualité du Royaume. Jalonné par la disparition de la Reine-mère et le mariage du prince Charles avec Camilla Parker Bowles, mais aussi par un dernier épisode en forme de bilan, cet ultime volet confirme la tendance de la série The Crown à vouloir figer la royauté britannique sur papier glacé. Les adieux à la Reine se feront donc sans réels regrets…
Pour la comédienne, primée à 61 ans pour son rôle dans la série « The White Lotus », ce nouveau sacre ressemble étrangement à un prolongement de « La Revanche d’une blonde ».
Cette série retrace l’histoire de l’entreprise à la croissance « la plus rapide au monde » dans les années 1960. Son arme secrète ? Le bigoudi électrique, une révolution qui changé la vie de millions de femmes. A découvrir sur Be à la demande
Dans cette dramédie en six épisodes, coproduite par TF1 et la RTBF, Alix Poisson et Jonathan Zaccaï devront faire preuve de créativité pour trouver un trajet sur mesure pour leur famille. À voir sur la RTBF et Auvio dès ce mardi à 20h20 avant son arrivée sur TF1.
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