Dans cette comédie culottée, adaptée d’un format britannique, l’actrice se lance dans les opérations boursières pour sortir de l’endettement. Quatre épisodes à voir sur Be tv
Lola (Alix Poisson) est entrée dans une zone de turbulences majeures. Séparée de son mari depuis peu, elle lutte pour conserver la garde de ses deux filles malgré ses importantes difficultés financières. Pour tenter de résorber ses dettes et assurer son budget au quotidien, Lola travaille désormais comme femme de ménage.
Un soir, alors qu’elle nettoie les bureaux d’une banque, elle perçoit la conversation d’un trader visiblement au coeur d’un délit d’initiés. Perspicace, Lola prend conscience de la possibilité de gagner très rapidement et relativement facilement de l’argent grâce à ces informations privilégiées. La quadra décide de plonger dans le monde du boursicotage et se forme en ligne afin de mieux comprendre le fonctionnement du marché boursier et en tirer le plus de profits possible. Aidée par son amie Jess (Léonie Simaga), elle est décidée à mener une double vie en s’improvisant « tradeuse » afin de sortir de la mouise.
Un autre type d’héroïnes
Clean permet une fois encore de mesurer le talent d’Alix Poisson, comédienne aussi généreuse que brillante, passant avec une incroyable facilité du rire aux larmes. Après sa prestation marquante en tant que rescapée du Bataclan, dans la série Des Vivants, la voilà qui endosse un rôle nettement plus léger avec toujours autant d’enthousiasme et de finesse.
Malgré cette implication sans faille, le public ne pourra pas s’empêcher de noter les invraisemblances d’un scénario qui ne recule devant aucune entourloupe face aux obstacles placés sur sa route, poursuivant sa quête imperturbablement.
Adaptée de la série britannique Cleaning up, produite en 2019 par ITV, la mini-série signée Claire LeMaréchal (Tout le bleu du ciel) et Franck Philippon (Les Espions de la terreur) se décline en quatre épisodes. Et met en avant un casting de choix devant la caméra de Cathy Verney (Vernon Subutex, Hard).
Dans les rôles de femmes prêtes à tout pour sauver leur salaire et leur peau, Thaïs Vauquières et Rachida Brakni font merveille face à Lionel Erdogan, Bruno Sanches et le toujours très intense Stephan Wojtowicz, entourées par Omar Mebrouk et Betina Flender, entre autres. L’autre grand atout de ce récit est de mettre en avant des héroïnes, issues de la classe ouvrière, sortant résolument de l’ordinaire à la manière de Morgane Alvaro, égérie d’HPI.
Karin Tshidimba
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