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The Leftovers, l’intégrale: l’envol magistral

The Leftovers, l’intégrale: l’envol magistral

the leftovers saison 3.jpgA quoi reconnaît-on une grande série ? A sa capacité à transcender toutes les catégories et les attentes et à surprendre son public.
A sa richesse de représentation et à sa complexité de narration. Aux énigmes et aux abîmes qu’elle révèle bien plus qu’elle ne les résout.
Aux horizons qu’elle ouvre et embrasse à la fois. Toutes ces raisons qui font de ses personnages des figures inimitables et inoubliables à la fois.

A toutes ces qualités s’ajoute parfois un autre indice : l’absence de nomination aux Golden Globes ou aux Emmy Awards. Trop singulière pour être reconnue et célébrée par le plus grand nombre, la série The Leftovers**** compte une foule d’admirateurs indéfectibles qui savent que le temps fera son office et lui attribuera les lauriers qui lui sont, pour l’instant, refusés. Comme ce fut le cas pour The Wire, par exemple. Jamais récompensée et aujourd’hui encensée.
La série cocréée par Damon Lindelof et Tom Perrotta se place forcément en tête du classement des meilleures séries 2017. Et s’inscrit parfaitement dans les thèmes de Noël.

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« Matt Jamison est un fanatique » admet l’acteur Christopher Eccleston

« Matt Jamison est un fanatique » admet l’acteur Christopher Eccleston

christopher eccleston.jpgAvec son regard intense, mêlant douceur et ironie, Christopher Eccleston est un visage qu’on n’oublie pas. Un interprète qui impose sa stature partout où il passe.
Après son implication dans Doctor Who et un nombre impressionnant de séries britanniques ou intrenationales (Fortitude), son rôle de pasteur illuminé dans The Leftovers, la série de Damon Lindelof pour HBO, l’a replacé au centre de l’échiquier télévisuel.

« J’ai toujours voulu faire partie de l’aventure d’une série HBO car j’étais fasciné par le fonctionnement de leurs ‘writing rooms’. En Grande-Bretagne, le processus est tout à fait différent. Vous recevez un texte avec un début, un milieu et une fin et vous savez où vous allez. Jimmy Mc Govern et Russel T. Davies, avec qui j’ai beaucoup travaillé, fonctionnent comme cela. Alors qu’ici, je savais que ce serait une sorte de ‘work in progress’ et qu’il faudrait s’adapter. Mais une fois que vous savez avec quel showrunner vous vous engagez, et qu’il s’agit de quelqu’un d’intelligent, vous savez que ce processus de création sera intéressant… J’avais beaucoup discuté avec Damon Lindelof. Une discussion informelle sur notre rapport à la religion, entre autres, l’a décidé à donner plus de place au personnage de Matt Jamison qui ne fait que deux pages dans le roman (“Les disparus de Mapleton” de Tom Perrotta, NdlR). Les showrunners profitent toujours de ce type de conversation pour vous étudier », glisse le comédien avec un air entendu.

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