Ils étaient déjà des stars dans les années 80 et 90 avec les séries Dr Quinn femme médecin, La Petite maison dans la prairie et Beverly Hills 90210. Ils se sont croisés sur le tapis bleu du Festival de télévision de Monte-Carlo ce lundi et se sont même prêté main forte pour cause de valise égarée…

Parterre de stars hier à Monte-Carlo avec l’arrivée sur le tapis bleu de comédiens et de comédiennes qui ont marqué les grandes heures de la télévision dans les années 80 et 90 : Jane Seymour, inoubliable Dr Quinn femme médecin, Melissa Sue Anderson, tout aussi mémorable Marie Ingalls de la série La Petite maison dans la prairie et Jason Priestley, le très charismatique Brandon de Beverly Hills 90210. Leur point commun ? Avoir marqué l’histoire du petit écran à travers des séries (on disait plus volontiers « feuilletons », alors) qui ont littéralement fait le tour du globe. Tous les trois ont attiré les foules à Monaco et fait naître pas mal d’émotions dans le coeur de leurs fans.

Il faut dire que chaque jour des dizaines de passionnés campent devant le Grimaldi Forum sous les auvents de la Fan zone en quête d’un autographe ou d’un selfie. La journée de lundi a donc été marquée par ce grand « revival » des années 80-90 avec la venue de ces trois stars iconiques qui ont marqué non seulement leur génération mais aussi les deux suivantes à travers de multiples rediffusions sur les chaînes françaises mais pas seulement.

Des projets pour aujourd’hui et demain

Si Jane Seymour et Jason Priestley continuent à tourner régulièrement, ils développent aussi et participent à divers projets devant et derrière la caméra puisque Jason Priestley est également producteur et réalisateur aujourd’hui. Après l’inoubliable Call me Fitz, son « rôle préféré », l’acteur-producteur travaille en ce moment sur le développement de la série My life with the Walter Boys attendue sur Netflix.

Même si elle a retrouvé un rôle principal dans la série irlandaise Harry Wilde où elle joue une professeur à la retraite qui s’essaie au métier de détective, Jane Seymour espère toujours le retour du Dr Quinn. Avec un scénario original qui reprendrait l’histoire trente ans plus tard et « permettrait d’aborder une période cruciale pour la question de l’émancipation des femmes au tournant du siècle. Toute l’équipe est prête, le scénario est prêt, on n’attend plus que le feu vert d’un producteur. »

Pour rappel, la série créée par Beth Sullivan débutait en 1867 à Colorado Spings et a suivi sur 142 épisodes et trois téléfilms, le destin de Michaela Quinn, femme médecin originaire de Boston, venue s’installer dans le Colorado à la mort de son père. Après avoir adopté les trois enfants orphelins de son amie Charlotte Cooper, Michaela se bat pour s’imposer comme médecin dans sa communauté à une époque où la profession était encore rarement exercée par des femmes. Elle se lie avec Byron Sully (Joe Lando), un ami des indiens Cheyennes. L’occasion d’aborder de nombreuses questions sociales et culturelles de cette période de l’Histoire des Etats-Unis.

Solidarité féminine

Quant à Melissa Sue Anderson, toujours aussi réservée et discrète, elle travaille en tant que scénariste au développement d’une série animée « autour du monde animal », qu’elle écrit en compagnie de son fils de 26 ans, Griffin. Charmante et prévenante, la comédienne a conservé le même regard d’un bleu intense et le sourire si doux qui l’a rendue célèbre dès ses 12 ans. Rien n’altère sa bonne humeur, pas même la mésaventure de la perte de sa valise lors de son vol depuis les Etats-Unis. « Je porte une robe et des chaussures prêtées par Jane Seymour. On a la même taille (mannequin, faut-il le préciser ? NdlR) et la même pointure, une chance… Et ce châle, c’est Jane elle-même qui l’a peint », explique-t-elle avec un naturel confondant. Les deux actrices n’ont pas oublié l’indispensable solidarité qui liait les femmes dans l’Ouest…

Karin Tshidimba, à Monte-Carlo