Netflix a décidé de ne pas prolonger l’agonie de Marseille, personne ne s’en plaindra. Après une première saison calamiteuse, peu de curieux s’étaient penchés sur la saison 2. Nullement échaudée, la plate-forme a déjà annoncé la mise en oeuvre de trois nouveaux projets dont la série Osmosis confiée à Audrey Fouché, jeune scénariste française formée aux Etats-Unis sur Les Borgia de Tom Fontana (cf. interview).

Osmosis imagine un futur proche où la recherche du partenaire idéal serait confiée à une application spécialisée et à une série d’algorithmes… Une idée développée au départ sous forme de websérie pour Arte Creative. Le tournage de la « série longue » est prévu en juin pour une diffusion début 2019. Même si elle ne peut pas ecore « en parler en détails », on a fait le point avec Audrey Fouché sur l’avancement du projet.

L’équipe: Contactée par Aude Albano de Capa Drama (Versailles), coproductrice de cette nouvelle série française, Audrey Fouché travaille avec quatre auteurs confirmés sur Osmosis: José Caltagirone (Fiertés), Sylvie Chanteux (Un village français, Engrenages), Thomas Finkielkraut (Baron Noir) et Simon Jablonka (Engrenages).

Le pitch: Un site de rencontres qui vous garantit de trouver l’âme sœur grâce à un algorithme révolutionnaire, ça vous intéresse ? Sur cette question d’apparence anodine, les trois frères Chiche ont bâti, en 2015, une troublante websérie d’anticipation pour Arte Creative flirtant avec les limites de l’intelligence artificielle. Racheté par Netflix, le concept est développé en 8 épisodes de 52 minutes.
Ce qui signifie plus de moyens, mais surtout « plus de personnages et plus d’intrigues ».

Le « hic »: « Les délais sont très courts. Le tournage des 8 épisodes doit démarrer en juin pour une diffusion début 2019. » « C’est une grosse pression parce que ce sera la prochaine série française de Netflix après Marseille. Mais nous sommes assez libres » souligne Audrey Fouché.

Le parti-pris: « une série d’anticipation très réaliste comme dans Les Revenants ou dans les épisodes de Black Mirror les plus proches du réel dans leur rapport à la technologie. En regardant ces épisodes, on se dit vraiment : cela pourrait m’arriver demain, ce n’est pas du tout Blade Runner. Ca tombe bien car on n’a pas des moyens hollywoodiens » sourit-elle. Le casting, en cours de constitution, proposera de « jeunes acteurs inconnus. Rien à voir avec le casting de Marseille« , précise la scénariste…

KT

nb: Pour vous faire une idée de cet univers paticulier, le trailer de la websérie « Osmosis » était déjà visible ici