the missing 5.jpgCe mardi une fiction aux forts accents internationaux mais à l’ancrage bien belge (cf. ci-dessous) a été présentée au public du Marché international des programmes de télévision (Mipcom) cannois.
Une projection qui devrait encore accroître sa notoriété et allonger son carnet de bal alors que la série a déjà été vendue à de nombreux territoires.

Presque entièrement filmé en Belgique, The Missing, littéralement « Le disparu », retrace l’histoire d’un jeune Britannique qui disparaît brutalement lors de vacances en France. Ses parents, Tony (James Nesbitt) et Emily (Frances O’Connor) ainsi que les autorités mettent tout en oeuvre pour le retrouver, en vain. Dans le rôle du policier français, bientôt à la retraite, qui se lance tête baissée dans cette pesante enquête, on reconnaît Tchéky Karyo, un personnage à double facette que l’on suit également 8 ans après la fin de l’enquête.

«Je n’ai pas tout de suite dit ‘oui’ à ce projet car c’était un long investissement en tant qu’acteur. Mais le scénario était intéressant et prenant, c’est ce qui m’a décidé.
C’est un vrai thriller, avec une place importante laissée au développement des personnages. Toute l’attention est portée sur la question de savoir comment les gens réagissent à la disparition d’un enfant. L’enquête commence en 2006. Huit années passent et le père ne lâche pas l’affaire. Cela devient une obsession pour le policier, comme cela l’était, dès le départ, pour le père.
the missing.jpegUn nouvel indice en 2014 permet au père de convaincre le policier, parti à la retraite, de réouvrir l’enquête. Il a besoin d’une réponse. L’évolution des ces personnes, durant ces huit années de deuil impossible pour le père et la mère, est une composante importante de l’intrigue.»

L’histoire est racontée suivant deux lignes du temps : en 2006, lors de la disparition de l’enfant et, en 2014, lorsque l’enquête reprend.
«Le personnage de Julien Baptiste a presque le même âge que moi et je suis père donc c’était assez facile pour moi de m’identifier à lui. C’est vrai que c’est un sujet très sombre et sensible qui fait songer à la fois à l’affaire Maddy et à la série Broadchurch qui a connu un grand succès sur France 2 cet hiver.»

Tournée à 95% en Belgique avec une kyrielle d’acteurs belges pour les rôles secondaires – Johan Leysen, Astrid Whettnall, Stéphanie Van Vijve – mais aussi pour deux des rôles principaux – la francophone Emilie Dequenne et le néerlandophone Titus De Voogdt – la série offre à chacun de ses partenaires des motifs de satisfaction.
the missing 2.jpgOutre l’équipe artistique, les équipes techniques ont été mobilisées au nord (VRT) comme au sud (RTBF) du pays et la campagne wallonne filmée sous son meilleur jour sous le soleil comme sous la pluie.

A TF1, qui l’a préachetée, revient le plaisir de dire que la série se passe en France (en fait, c’est principalement la ville de Huy que l’on voit à l’écran, même si l’une ou l’autre scène se déroulent à Paris) et que l’enquête est portée par deux comédiens français: Tcheky Karyo et Saïd Taghmaoui.

Quant à la BBC, initiatrice du projet, elle peut s’enorgueillir d’avoir choisi les comédiens campant le couple au centre de ce drame familial (James Nesbitt, Frances O’Connor), d’avoir soutenu les auteurs du scénario original (Jack et Harry Williams) et choisi Tom Shankland qui signe la réalisation des huit épisodes dont quelques scènes, seulement, ont été tournées à Londres.
La BBC a annoncé la date de diffusion du 1er épisode: ce sera le 28 octobre prochain.

KT, à Cannes