Après Arrow et Agents of SHIELD, un nouveau super-héros a fait son apparition sur le petit écran cette semaine aux Etats-Unis.
Evoluant dans la galaxie DC Comics, il avait d’ailleurs fait une courte apparition dans la série Arrow la saison dernière.
Devenu « parfaitement autonome » depuis, The Flash** s’est élancé ce mardi 7 octobre à la conquête des Etats-Unis. L’homme le plus rapide du monde s’est d’emblée imposé auprès des fans, effectuant même un démarrage en trombe: 4,5 millions de curieux, soit le meilleur lancement sur la chaîne The CW depuis 5 ans… C’était comment? On en parle…
Contrairement à son « mentor » Arrow, Flash adopte la positive attitude: le côté « fun » de la force. Il semble bien gérer ses fêlures et est ravi d’endosser le costume de super héros qui découle de ses super pouvoirs et de ses nouvelles responsabilités. Il se sent prêt à défendre la veuve et l’orphelin. Une façon de conjurer son enfance de garçon brimé et le traumatisme dû au décès de sa mère, assassinée en un éclair (par un mystérieux inconnu).
Depuis, l’inspecteur Joe West (Jessse L. Martin) l’a pris sous son aile et essaie de lui faire oublier que son véritable père croupit en prison. Barry rencontre alors son idole de toujours: Harrison Wells, scientifique possiblement dévoyé qui est responsable du cataclysme à l’origine de sa métamorphose en Flash, mais aussi de celle d’autres « méta-humains » moins bienveillants.
« Pour comprendre cette histoire, il vous faut accepter l’impossible« annonce, en guise de préambule, Barry Allen (Grant Gustin) devenu l’homme le plus rapide du monde sous l’effet de la foudre.
Ex-garçon sans histoire, secrètement amoureux de sa meilleure amie Iris, il évolue, sourire aux lèvres, dans un scénario à la Loïs & Clark, profitant d’abord pleinement de ses nouvelles capacités. Expert scientifique au sein de la police de Central city, Barry sent qu’il va enfin pouvoir lutter contre le sentiment d’injustice et d’impuissance auquel son métier le confrontait jusqu’ici.
Ce scénario façon revanche des faibles, « tapissé » de bons sentiments, devrait plaire à un large public, à condition d’apprécier les fictions qui ne se prennent pas la tête.
Fondamentalement, ce n’est pas une surprise puisque la série, créée par Greg Berlanti, Andrew Kreisberg et Geoff Johns, est une commande du réseau The CW, à l’assise principalement adolescente. Mais aussi parce que le personnage de Flash a toujours été bien moins sombre que ses aînés, Arrow ou Batman.
Seul point d’ombre au tableau, dans cet univers aux contours tranchés (les bons vs les méchants) qui renvoie aux classiques de la BD: le professeur Harrison Wells (Tom Cavanagh) semble jouer un double jeu au sein de STAR Labs. Il feint d’être paralysé depuis l’accident de l’accélérateur de particules mais on sent bien que d’autres ennuis se profilent à l’horizon pour l’homme qui franchit le mur du son et guérit plus vite que son ombre.
KT
nb1: Si les deux séries Arrow et The Flash ont été mises en relation via deux courtes apparitions réciproques (cross-over) chacune peut se suivre indépendamment de l’autre.
nb2: Wentworth Miller, ex-héros de «Prison Break», prêtera ses traits au Captain Cold attendu dans l’épisode 4 de la série.
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