major crimes.jpgDans un genre nettement moins sombre, mais aussi moins inspiré, on a pu retrouver un classique de la série policière sur La une, ce jeudi à 21h50: Major Crimes*.

On se souvient de Brenda Leigh Johnson (aka l’actrice Kyra Sedgwick), transfuge de la CIA qui avait provoqué des étincelles lors de son arrivée à la tête de la cellule des enquêtes prioritaires de Los Angeles, un groupe de policiers aguerris présenté dans la série The Closer.

Ses dons incontestables en matière d’interrogatoire et son intuition avaient rapidement fait merveille auprès des célébrités et personnages haut placés qu’elle était amenée à rencontrer. Mais son mauvais caractère et sa difficulté à commander ses collègues sans s’en faire des ennemis l’avaient d’abord fait détester du reste de son équipe… Donnant du piment à cette série policière assez basique.

Dans Major Crimes*, série dérivée de “The Closer”, la donne n’est pas très différente. Nouvelle arrivée dans la brigade, le capitaine Sharon Raydor (aka Mary McDonnell vue dans “Battlestar Galactica”, photo du haut) porte bien son nom. Elle est en effet raide comme la justice qu’elle semble vouloir personnifier. Froide et volontiers calculatrice, elle semble prendre le contre-pied de son prédécesseur au caractère nettement plus sanguin.

The Closer.jpgPourtant, quelques points communs demeurent tant au niveau du look vestimentaire que de sa méthode de travail.
Outre ses manières peu amènes, son parachutage intempestif provoque d’abord la colère d’une partie de sa nouvelle équipe déjà éprouvée par le récent départ de Brenda Leigh (ci-contre). La comédienne ayant décidé de partir en quête de nouveaux horizons, après 7 saisons de loyaux services.

Accréditant la thèse selon laquelle toute nouvelle recrue doit se faire adopter par les personnes déjà en place, l’intrigue des deux premiers épisodes se focalise sur la sournoise bataille des ego provoquée par cette arrivée. Chacun tentant de définir son territoire, sa vision du métier, ses méthodes de travail. Bien trop populaire pour que la chaîne TNT la laisse disparaître à la suite de la défection de son actrice principale, la série redéfinit ainsi une partie de son approche.

Pour y parvenir elle peut compter sur une personnalité déjà présente de façon épisodique lors des trois dernières saisons de “The Closer”. Sharon Raydor, devenue la nouvelle clé de voûte de la série, va lentement s’imposer à tous et changer ainsi la tonalité générale de la série.
Loin de tout affect, c’est la négociation qui intéresse le capitaine Raydor. Un art aussi guerrier que délicat que les fidèles de la série apprécieront, ou pas… Après une 1e saison un peu figée, les choses ont tendance à s’améliorer sans toutefois rien révolutionner.

KT