La première star à fouler le tapis rouge de Cannes ce lundi matin pour l’ouverture de la 29e édition du Mipcom (Marché international des programmes télé) est l’élégante Andie Mac Dowell.
La star hollywoodienne est à l’affiche d’une nouvelle série qui a réussi un joli démarrage cet été aux Etats-Unis.
Cedar Cove a en effet attiré près de 10 millions de curieux sur la chaîne Hallmark à la fin juillet ce qui, en cette période parfois compliquée de vacances scolaires, constitue une belle réussite. L’un des meilleurs démarrages sur une chaîne câblée, en fait. Un résultat tel qu’Hallmark, qui signait là sa première série, l’a renouvelée pour une 2e saison.
« Série de type familial, Cedar Cove tranche avec les succès façon Dexter, Breaking Bad ou même Mad Men », précise son producteur Bill Abbott.
« Mais il y a un désir profond des gens pour des séries qui ne soient ni sombres, ni déprimantes », insiste la comédienne Andie Mac Dowell. « Beaucoup de gens qui me croisent depuis le lancement de la série me disent ‘merci’ pour cette atmosphère positive et lumineuse même si mon personnage, Olivia Lockhart, rencontre pas mal de soucis dans son travail, en tant que juge, ou dans sa vie familiale. Pour moi, les choses étaient très claires. J’ai lu le script et cela m’a donné envie d’habiter là-bas. Aujourd’hui, le monde est plein de terreur, de stress et de problèmes. Cela fait du bien de trouver des lieux tels que Cedar Cove. En plus, je peux aisément m’identifier à Olivia. »
L’action se déroule dans cette petite ville côtière qui possède sa propre cour de justice. « Tout le monde se connaît et forcément, en tant que juge, beaucoup de gens se tournent vers Olivia en cas de difficultés. C’est une femme respectée dans sa communauté mais aussi très observée. Ce qui complique pas mal son quotidien. »
Sa rencontre avec Jack Griffith, journaliste divorcé et ancien alcoolique qui « est à un tournant de sa vie », va la pousser à se remettre en question. Le personnage est interprété par Dylan Neal (« Percy Jakson ») qui a aussi fait des apparitions dans « Bones » et « Smallville ».
Cette relation en germe va avoir des répercussions sur la vie de nombreuses autres personnes à commencer par la mère et la fille d’Olivia, ou le fils de Jack. La première saison compte un pilote de 2 heures et 12 épisodes d’une heure. Il y flotte un parfum d’Amérique éternelle qui devrait séduire quelques nostalgiques de Jessica Fletcher (« Murder she wrote »).
Après un joli succès domestique, les deux comédiens sont venus à Cannes pour promouvoir leur série aux codes romantiques sur le territoire européen.
« Aux Etats-Unis, les livres de Debbie Macomber sont des best-sellers. Je pense que la série va donner envie aux Européens de découvrir les romans. Car c’est une intrigue à la fois locale et universelle » souligne Jan Mojto président de Beta Films.
« Maintenant que nous savons que nous embarquons pour une 2e saison, cela va me donner l’occasion d’approfondir le métier de juge et aussi le travail en télévision qui, tout en étant très proche du cinéma, est très prenant, insiste Andie Mac Dowell. On n’a pas le temps de s’asseoir et de s’ennuyer. Il y a toujours une autre scène à jouer. »
Pour l’actrice qui avait déjà fait une apparition, la saison dernière, dans la série « Jane by design », cela représentera désormais une activité à temps plein.
KT, à Cannes
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