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jo serie.jpgPour son premier rôle en télévision, son visage est dans tous les magazines. Notre-Dame, Tour Eiffel, Place Vendôme: Jean Reno est dans la place, stature imposante, léger rictus.
Pour assurer le succès de Jo*, sa nouvelle série policière,
TF1 a voulu mettre toutes les chances de son côté: scénariste canadien, réalisatrice danoise, casting international, tournage en anglais. Rien n’a été laissé au hasard…
TF1 évolue d’ailleurs en territoire en partie connu puisqu’elle avait déjà travaillé avec René Balcer sur l’adaptation du format américain « Law and order » en « Paris: enquêtes criminelles »; une série portée, en 2007, par le comédien Vincent Perez. Il y a quelques semaines, le scénariste détaillait d’ailleurs sa façon de concevoir cette nouvelle série (cf. interview). 

Avec « Jo », on retrouve les basiques du genre: enquêtes sur des meurtres emblématiques, équipe aux profils très diversifiées, résolution chorale… Contrairement aux « Experts », l’accent n’est pas mis, ici, sur la technologie de pointe, mais sur l’intuition et la connaissance du terrain.

C’est la première fois que Jean Reno tourne dans une série télévisée. Pour asseoir son statut de star française internationale, chacune des enquêtes menées par Jo est intimement liée à l’histoire de la Ville Lumière. Des lieux symboliques tels Notre-Dame, la Tour Eiffel, Pigalle… y trouvent donc une place au fil des huit épisodes. tournés en anglais.
L’idée consiste à relier, pour chaque enquête, un meurtre – plutôt spectaculaire – à l’un des lieux emblématiques de Paris : la place de la Concorde, l’hôtel Crillon, la place Vendôme, l’Opéra Garnier, la place des Vosges, le Marais, Barbès-Rochechouart, la Sorbonne, les Catacombes…

Les deux coauteurs français de ces scénarios, Malina Detcheva et Franck Ollivier se sont « documentés sur les monuments afin de trouver des correspondances » avec des crimes essentiellement issus de faits divers survenus en France.

jean reno charlotte sieling.jpgPour assurer le succès visuel de sa série, TF1 a fait appel à un autre talent venu de loin: la Danoise Charlotte Sieling (photo), réalisatrice remarquée des séries scandinaves à succès Borgen, The Killing (Danemark) ou Bron (Danemark-Suède). Elle signe deux des huit épisodes de « Jo », dont le pilote « Notre-Dame », qui donne la signature visuelle de la série, ainsi que l’enquête qui se déroule à Pigalle.
Amenée à travailler sur base des clichés qu’elle a pris de Paris, et avec l’apport d’un compositeur danois qu’elle connaît, Charlotte Sieling dit avoir voulu donner un point de vue théâtral et pas touristique de la ville. « Je voulais faire de Paris un personnage dramatique à part entière. » Un Paris séduisant et accrocheur qui devrait aussi plaire aux acheteurs internationaux.

Pour l’instant (2 épisodes disponibles sur les 8), l’enquête prime sur la psychologie ou le vécu des personnages principaux dont on ne perçoit encore que de rares bribes. Contrairement à la formidable pâte humaine pétrie par les séries scandinaves précédemment citées: une matière noble qui est un facteur déterminant de leur succès.
Avec son flic un peu bourru, un peu cow-boy, homme malade en sursis, on est davantage dans les clichés connus. Une mécanique classique et très propre, qui a ses inconditionnels, mais qui n’étonne guère… Ajoutez à cela une pointe d’ésotérisme, qui renvoie au « Da Vinci Code », et deux ou trois flics plus abrutis et l’affaire est faite…
Première diffusion: jeudi 18 à 20h20 sur La une; diffusion fin avril sur TF1.

Et la (courte) bande annonce? Elle est disponible: ici
KT