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finder.jpgCréée par Hart Hanson, d’après le roman «The locator» de Richard Greener, la série The Finder* est dérivée de sa grande soeur « Bones » (autrement dit: sa « spin-off »)où sont apparus, très fugitivement, les personnages de Leo et Walter. Un lien mis en évidence ce soir sur RTL-TVI puisque l’épisode en question (« La voix du ciel », épisode 19 de la saison 6 de « Bones ») est diffusé en prélude à la nouvelle série lancée vers 22h. Où l’on découvre les liens existant entre Seeley Booth (David Boreanaz) et Walter Sherman (Geoff Stults).

Dans l’épisode 2 de «The Finder» (proposé mardi prochain), le Dr Lance Sweets, psychologue au FBI et ex-médiateur entre Bones et Booth, fait d’ailleurs une apparition dans le fameux bar tenu par Leo et Walter afin d’évaluer leur collaboration avec l’US Marshall Isabel Zambada, régulièrement impliquée dans leurs enquêtes; une visite qui asseoit encore la parenté entre les deux séries.

Pourtant, bien loin de l’ambiance souvent macabre de «Bones», « The Finder » impose son humour et son ton décalé. Deux caractéristiques liées à la personnalité de Walter Sherman (Geoff Stults), ex-militaire qui, depuis un grave traumatisme en Irak, a vu ses capacités mentales incroyablement décuplées. Un don qui lui permet de retrouver n’importe quel objet, où qu’il se cache. Ce qui lui sert principalement à résoudre des disparitions inquiétantes ou des affaires criminelles. Pour lui, toute quête doit forcément déboucher sur une solution. «Je le trouverai ou je mourrai en essayant» est d’ailleurs sa phrase fétiche. Une obsession qui inquiète parfois ceux qu’ils croisent, mais pas son entourage.

Travaillant en duo avec Leo Knox (Michael Clarke Duncan), ex-avocat ayant perdu femme et enfant lors d’un drame, le duo semble s’être donné pour mission d’aider leurs prochains, même si ils sont rémunérés pour ce faire. Débrouillard, intuitif et difficilement perméable aux sentiments d’autrui, Walter a aussi un petit côté Géo Trouvetout (inventions, maquettes, etc.) tout en ayant le physique de «Looping», le dingue de «L’agence tous risques» mais là, on s’égare un peu…

Car son cerveau, unique en son genre, le rapproche plutôt de personnages tels Patrick Jane, le «Mentalist», le Dr Lightman de «Lie to me» ou le Dr Daniel Pierce de «Perception» (cf. note précédente), souvent soupçonnés de ne pas être totalement équilibrés. «Ce n’est pas de la folie, c’est un don» insiste toujours son associé Leo, très protecteur.

Les bons côtés de la série?
Avec ses deux privés très «conscients» de la singularité de leurs missions, «The finder» propose un duo qui fonctionne bien, une ambiance détendue façon «Magnum» ou «Miami Vice» (et on ne dit pas cela, seulement, à cause des chemises à palmiers ou à fleurs); soit une série plutôt plaisante portée par des acteurs qui ne se prennent pas du tout la tête. Le soleil, les palmiers et leur QG installé au bar du «Bout du monde», ajoutent encore au parfum de coolitude de l’ensemble.
Le revers de la médaille? Un propos qui, passées les surprises et saillies humoristiques du début, est rapidement bercé par un tas de bons sentiments et une philosophie de vie «très positive attitude»; allergiques à la guimauve s’abstenir.

Quoi qu’il en soit, le voyage sera de courte durée car la série a été annulée par la Fox, après une seule saison (13 épisodes), faute d’audiences suffisantes, et a ensuite été endeuillée par le décès de Michael Clarke Duncan, frappé d’une crise cardiaque en juillet dernier. Il avait notamment été révélé par son rôle de colosse timide, aux côtés de Tom Hanks, dans «La ligne verte» de Frank Darabont.
KT