Thriller encore mais contemporain cette fois avec « House of cards », série politique très attendue du début de l’année prochaine aux Etats-Unis.
Nous l’évoquions en octobre dernier, lors de sa présentation à Cannes: Netflix, le fameux service américain de streaming, va s’offrir le 1er février prochain sa première série originale. Et pas n’importe quelle série !
Produite par David Fincher (The Social Network), l’intrigue suit Kevin Spacey, alias Frank Underwood, dans son premier grand rôle en télévision.
Homme politique à l’ambition démesurée, Underwood, vieux briscard de Washington, rêve de faire tomber le président Garrett Walker, un objectif que sa femme (Robin Wright) essaie à toutes forces de l’aider à atteindre.
Cette histoire, tirée du livre éponyme signé par Michael Dobbs, a déjà fait l’objet d’une adaptation en minisérie pour la BBC, en 1990, sous la houlette d’Andrew Davies (« Sense and sensibility »). Mais l’action se déroulait alors sur le sol britannique, dans l’ombre du 10 Downing street.
Dans l’extrait dévoilé ce jeudi par Netflix, l’une ou l’autre scène fait penser au personnage et à l’ambiance de la série Boss avec Kelsey Grammer, sans doute pas une complète coïncidence…
Toutefois, au-delà de l’intrigue qui s’annonce captivante, un autre atout permet à « House of cards » de se distinguer des autres séries de la saison 2013.
Comme ce fut le cas précédemment avec la série «Lilyhammer» proposée par Netflix, les 13 épisodes de la 1ère saison de « House of cards » seront en effet tous disponibles simultanément à partir du 1er février, permettant aux abonnés d’en disposer à leur guise…
En d’autres termes, Netflix s’apprête à bouleverser complètement la chronologie et le mode de diffusion des séries. Une nouvelle qui va sans doute faire trembler quelques grandes chaînes mais qui devrait aussi ravir les fans.
KT
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