Political animals
Dans cette série, tous les rapprochements avec le couple Clinton ont été soigneusement entretenus et travaillés. Sigourney Weaver incarne en effet Elaine Barrish, une ex-Première Dame, et épouse bafouée, devenue secrétaire d’Etat, qui se décide soudain à briguer la présidence des Etats-Unis. Mais les problèmes d’addiction de son plus jeune fils et les nombreux travers de son ex-mari (ambitieux, opportuniste et dragueur invétéré) risquent de ne pas lui faciliter la tâche.
Amour, politique et argent : l’éternel trio sulfureux mène la danse dans cette série HBO. Sans oublier stratégies publiques et relations familiales : un autre duo détonant déjà exploité par le scénariste Greg Berlanti dans ses précédentes créations, “Jack et Bobby” (sur l’enfance des Kennedy) et “Brothers and Sisters”, qui observait l’impact sur une famille de l’entrée en politique de l’un de ses membres.
Placée au cœur de négociations gouvernementales et des tensions diplomatiques, la fonction de secrétaire d’Etat occupée par Elaine Barrish est d’autant plus délicate qu’elle est souvent l’occasion d’encaisser les traîtrises et les coups bas, voire les échecs inopinés tandis qu’à d’autres sont accordés les lauriers des actions rondement menées.
L’exploration de ces coulisses de l’administration américaine dans Political animals** se révèle instructive même si elle n’est pas totalement inédite. Et, par moments, l’analyse des dérives des uns et des autres emprunte davantage à l’univers et aux codes (langage, situation, profils) de “Dallas” (soap fondateur) qu’à ceux d’“A la maison blanche”. Inscrivant les limites d’un genre qui perd sans doute en pertinence ce qu’il gagne en capacité de délassement.
L’exploration de ces coulisses de l’administration américaine dans Political animals** se révèle instructive même si elle n’est pas totalement inédite. Et, par moments, l’analyse des dérives des uns et des autres emprunte davantage à l’univers et aux codes (langage, situation, profils) de “Dallas” (soap fondateur) qu’à ceux d’“A la maison blanche”. Inscrivant les limites d’un genre qui perd sans doute en pertinence ce qu’il gagne en capacité de délassement.
KT
(publié le 22.09.2012)
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