Mindhunter: la balade des esprits fêlés façon Charles Manson
La mort, hier aux Etats-Unis, du tueur en série et « gourou » Charles Manson, âgé de 83 ans, remet en lumière Mindhunter**, série signée David Fincher qui s’intéresse justement au profil psychiatrique de ce tueur de l’extrême.
Responsable de la mort de sept personnes à Los Angeles en août 1969, Manson, qui se prenait pour la réincarnation du Christ, avait commandité de nombreux autres meurtres auprès de ses adeptes regroupés au sein de la «Manson family». Condamné à mort en mars 1971, sa peine avait ensuite été commuée en peine de prison à perpétuité.
Si Manson n’est pas le seul tueur en série à avoir défrayé la chronique judiciaire aux Etats-Unis, il est certainement le plus connu, considéré par beaucoup comme « l’incarnation du Mal », un statut dont semblait attester la croix gammée qu’il s’était fait tatouer sur le front.
C’est pour tenter de comprendre le déchaînement de haine et de frustration qui peut mener certains à devenir des meurtriers en série que John E Douglas s’était lancé dans une vaste étude psychologique à la fin des années 70. Etude au sein de laquelle le profil de Charles Manson figurait en bonne place.
L’objectif de cet ex-agent du FBI ?
Tenter de mieux cerner ces cerveaux malades afin qu’un jour leurs comportements puissent être anticipés. Comme le rappelle la série de David Fincher, mise en ligne sur Netflix en octobre, le tueur en série Charles Manson a directement inspiré la science du profilage.
mise à jour (30.11): Netflix vient d’annoncer qu’elle a renouvelé « Mindhunter » pour une saison 2 attendue en 2018.
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