Voiture (de collection), beau costume et sourire charmeur. Quadra ironique et sûr de lui, qui cache une vraie blessure – la mort de sa femme, Lise, plusieurs années auparavant – il y a chez Balthazar* plus d’un gimmick qui vous fera songer à Patrick Jane et à la série The Mentalist.
Pourtant, il y a une particularité supplémentaire chez ce médecin légiste: sa femme, il la voie et il lui parle quand il est seul chez lui. Lise n’est d’ailleurs pas la seule avec laquelle Balthazar converse. Les confessions des morts, c’est son royaume.
Aussi agaçant qu’inclassable, obsédé par la bonne chère, Raphaël Balthazar forme un duo plutôt électrique avec le capitaine Bach (Hélène de Fougerolles, vue récemment dans Mention particulière), nouvelle venue à la criminelle. Pourtant, quel que soit le charme du légiste, les âmes sensibles devront, par moments, s’abstenir de le suivre car, dans sa profession, les images sanglantes ne manquent pas (durant les autopsies ou les premières constatations).
Tomer Sisley, vu au cinéma dans Largo Winch et, plus récemment, dans la série française Les Innocents (avec Odile Vuillemin), revient en tête d’affiche de la nouvelle série policière Balthazar. Ex-prince du stand-up, Tomer Sisley exploite son goût pour le show et les vannes déstabilisantes dans cette série au ton doux-amer. Ce héros maniant l’ironie et l’humour décalé est en effet un rôle écrit sur mesure pour l’acteur par les scénaristes Clothilde Jamin et Clélia Constantine.
La série arpente pas mal de sentiers déjà balisés par d’autres mais le duo Sisley-Fougerolles fonctionne bien et devrait séduire le public traditionnel de la chaîne privée, largement abreuvé à la source des Experts. Dans cette série coproduite par la RTBF, Tomer Sisley et Hélène de Fougerolles partagent l’affiche avec Yannig Samot, Philypa Phoenix et Côme Levin.
Sur le petit et le grand écrans
Acteur assez physique qui fait ses cascades lui-même, Tomer Sisley use de ses talents dans cette nouvelle série tout en cherchant à se diversifier à travers ses prochaines apparitions.
Attendu dans la série Philharmonia sur France 2, le comédien planche actuellement sur l’écriture d’un long métrage. Il sera également à l’affiche de la série Messiah, créée par Michael Petroni, qui souhaite explorer la « frontière entre la religion, la foi et la politique ». Face au Belge Mehdi Dehbi, dans le rôle d’un homme mystérieux considéré par certains comme le messie, Tomer Sisley campera un officier du Shin Bet, violent, agressif et athée, prêt à tout pour défendre son pays. Un récit « biblique », décliné en 10 épisodes, attendu en 2019 sur Netflix. Autant de rôles aux antipodes les uns des autres.
Karin Tshidimba
mise à jour (20/12): Avec 6 millions de fidèles en moyenne sur TF1 (et 29% de parts de marché), la série s’est assuré un ticket pour une saison 2.
Bonjour
Quelle est la voiture que conduit tomer dans la serie
Merci
Selon la presse française, il s’agirait d’une Alpine A110 (modèle original, pas celui de 2018) construite à Dieppe.
Bonsoir
Et quel est ce beau cabriolet qui prend la suite de l alpine ?
Merciiii
Alpine Renault ancêtre!!
Il roule maintenant en Porsche 911. Une 2.2 ou une 2.4 de couleur jaune Bahamas
Bonjour, en réalité, il s’agit d’une 911 2.2 T de couleur Jaune Signal.
Bien cordialement
D’où viennent les voitures de la série ALPINE MUSTANG PORCHE ?
Attention SPOILERS, ce commentaire révèle de nombreux éléments de l’intrigue
Bonjour,
pourquoi les scénaristes se sont donnés tant de mal pour faire avancer les choses lentement entre les protagonistes dans tous les épisodes et séries, et que tout d’un coup dans le dernier de la troisième saison tout se précipite au point de faire disparaitre Balthazar qui n’a rien vu venir et le cherche bien en fin de compte. Je l’aurai fait tenir à distance d’une telle mante religieuse que l’on ne sent pas depuis un bon moment, et surtout, sachant qu’il y aura une quatrième saison voulue par les scénaristes j’aurai facilité un peu les choses pour reprendre la suite. Pas terrible pour l’avenir et je me demande si je vais poursuivre.
Pourquoi les morts ne disent pas qui les a tuer