Les deux premiers épisodes de la nouvelle série, attendue début 2022, ont été projetés dans le cadre du Festival international du film francophone (Fiff) à Namur. Prometteur…
A deux mois des élections en Belgique, la découverte de malversations financières impliquant divers hommes politiques et la révélation d’une affaire de mœurs sordide viennent bouter le feu à la future campagne électorale, réveillant des ambitions et des antagonismes mal dissimulés. Entre la juge d’instruction (Anne Coesens) chargée d’enquêter sur le viol d’une jeune activiste et un jeune loup sans scrupule resté jusque-là sous les radars des médias et du grand public (Yoann Blanc vu dans La Trêve), l’affrontement semble inévitable… D’autant plus que l’ambitieux brigue, soudain, la tête de liste du Parti libéral francophone (PLF).
Fraude fiscale et corruption, opportunisme politique, populisme et enlisement du débat démocratique, activisme et droits des femmes : la nouvelle série Pandore, attendue début de l’année prochaine sur les antennes de la RTBF, s’empare de tous ces thèmes d’une actualité brûlante, non pas pour les brandir tels des étendards mais pour les travailler au corps et mieux les ancrer dans notre société. Le résultat est prometteur, à en juger par les deux premiers épisodes projetés mardi soir dans le cadre du Fiff (Festival international du film francophone) à Namur.
Ecrite avec Anne Coesens et coréalisée par Vania Leturcq et Savina Dellicour, la série met en outre en lumière de nouveaux talents belges avec une vraie attention accordée à la diversité et à la parité, en plus du talent, bien sûr. Myriem Akheddiou (vue notamment dans Invisible), Mélissa Diara et Salomé Richard captent toute l’attention dès leur première apparition à l’écran. Avec une bande originale qui fleure bon la scène rap et hip-hop. On est impatient de découvrir la suite.
Karin Tshidimba, à Namur
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