L’histoire de Britannia se déroule en 43 après Jésus-Christ, sous l’empereur Claude, année qui marque le début de la Conquête romaine de la Grande-Bretagne. Un royaume mythique situé aux confins de l’Empire romain que Jules César a échoué à conquérir jusqu’ici.

Il faut dire que ces terres hostiles et brumeuses sont gouvernées à la fois par des guerrières celtes et de puissants druides qui n’hésitent pas à faire appel à des forces occultes pour les aider dans leur combat.

Kelly Reilly (True Detective saison 2) incarne l’une de ces guerrières, Kerra, fille du roi des Cantii. Jeune femme impétueuse et redoutable archère, elle doit mettre de côté son différend avec sa rivale Antedia (Zoë Wanamaker vue dans Mr. Selfridge) pour combattre l’invasion romaine menée par le redoutable général Aulus Plautius (David Morrissey vu dans The Walking Dead).

De son côté, le druide Divis (Nikolaj Lie Kaas) qui avait prédit l’arrivée des Romains, ne recule devant aucun subterfuge pour vaincre Rome. Tapis dans des paysages à couper le souffle, les enfants sauvages de Britannia** veillent jalousement sur leur mère patrie.

Le premier épisode, dévoilé en avant-première mondiale lors du Mipcom cannois, révèle une série à grand spectacle, mariant impressionnantes scènes de combats et cérémonies initiatiques envoûtantes. Des ingrédients qui, ajoutés aux armes de la séduction et de la violence massive, devraient plaire tant aux amateurs de la série historique Vikings qu’aux admirateurs de la dark fantasy façon Game of Thrones. Pourvu que la série poursuive sur cette lancée…
Coproduite par Amazon et la chaîne britannique Sky, la première saison de Britannia se compose de 9 épisodes tournés en République Tchèque et au Pays de Galles.

Scénarisée par Jez et Tom Butterworth, elle sera diffusée au Royaume-Uni, en Irlande, Italie, Allemagne et Autriche sur Sky Atlantic, et sera mise en ligne en 2018 aux Etats-Unis sur Amazon Prime Video.
Aux côtés d’autres productions telles que Medici: Masters of Florence ou Trotsky, également mises en avant durant le Mipcom, elle démontre en tout cas le regain d’intérêt pour les fictions historiques et/ou en costumes.

KT