Fuite fortuite des nouveaux épisodes durant quelques heures à peine. Dispersion de trailers énigmatiques et déclarations savamment dosées: la campagne de pub précédant le lancement de la saison 3 d’House of cards*** n’a lésiné sur aucun détail. Les fans ont été chauffés à blanc en prévision du grand lancement planifié le 27/02 aux Etats-Unis et le 28/02 en Belgique et en France, via Canal+ et Be TV, détenteurs des droits sur le territoire francophone.
Avec une fin de saison 2 charriant le soufre de la trahison, tout le monde s’interrogeait, à juste titre, sur la mine qu’allait arborer le nouveau couple présidentiel, des rumeurs faisant état de tensions avec la Russie et des velléités de la Première Dame d’obtenir un poste plus stratégique encore. Rumeurs que l’on pourra vérifier, en détails, dès 22h40 sur Be Séries ce samedi. Les quatre premiers épisodes, déjà visionnés, en donnent de claires indications.
Dans la saison 2 d’House of cards, Frank et Claire Underwood (Kevin Spacey et Robin Wright) n’avaient pas hésité à surenchérir dans l’abject, démontrant une ambition sans limite. Les tractations en tous genres aidant, on était pratiquement arrivés à l’overdose en fin de saison. Aussi nauséeux en raison de l’attitude de ce couple, mélange de Brutus et de César, que d’une fin de parcours rendue indigeste par des discussions politiques sans fin dans un système institutionnel que nous maîtrisons mal, reconnaissons-le.
Ne lisez pas la suite si vous voulez conserver le suspense intact.
Pourtant nous savions déjà que l’arrivée à la Maison-Blanche n’était qu’une étape, nullement un but en soi. L’appétit des Underwood ne serait pas assouvi pour autant. D’autres manoeuvres, illicites ou non, étaient forcément à prévoir dans la saison 3. D’autant que l’exercice du pouvoir est un jeu de dupes où majorité et opposition sont prêtes à toutes les compromissions. Malgré son bagout et sa force de persuasion, Frank Underwood va le découvrir à ses dépens tandis qu’il tente de lancer une grande réforme «sociale» visant à remettre 10 millions de chômeurs au travail. Baptisée «America works», cette réforme fait autant grincer des dents les Démocrates de son camp que ses adversaires Républicains, annonçant des jours particulièrement difficiles au Congrès.
Pendant ce temps, l’ancien bras droit de Frank Underwood, Douglas Stamper (Michael Kelly), est toujours à l’hôpital dans un état grave. Quelle que soit l’issue de son coma, la période de revalidation s’annonce longue et difficile. Or une nouvelle garde rapprochée a pris ses marques dans le Bureau ovale qui rendra tout rapprochement entre les deux hommes d’autant plus compliqué.
De son côté, Claire marque de plus en plus son impatience. A 50 ans, elle estime qu’il est «grand temps» qu’elle quitte le siège passager pour enfin «prendre le volant». Elle entend bien se placer avant les élections qui se profilent en 2016. Avec ce couple qui conçoit ses ambitions en duo à la façon des Clinton, on sait déjà que les 13 épisodes de cette saison 3 s’annoncent féroces et orageux.
Karin Tshidimba
nb: Lancée ce 27 février aux Etats-Unis, la saison 3 sera proposée en marathon dès ce samedi à 22h45 sur Be Séries et proposée à nouveau dans son intégralité, dimanche à partir de 12h40.
Dès la fin de la première diffusion (dans la nuit de samedi à dimanche, donc), la série sera en outre disponible sur Be à la demande. Mais pour ceux qui préfèrent une diffusion plus classique, celle-ci débutera le jeudi 5 mars à 20h55 sur Be1 au rythme de 3 épisodes par soirée.
mise à jour (03/04): Netflix a commandé la saison 4 d’House of Cards, Frank Underwood sera bien en campagne en 2016.
Très bon premier épisode ou on ne voit pas beaucoup le président mais dès qu’il apparaît à l’écran on ne voit que lui.
Le deuxième épisode est dans la lignée de tous les autres … du grand art.
La partie ou les écrans sont partagés entres Frank et Claire chacun essayant d’obtenir une faveur on téléphone est très bien pensé.
Une des plus bonnes séries de Netflix avec Orange is the new black et lilihammer