L’affaire démarre en pleine forêt de Papouasie Nouvelle Guinée occidentale. Une fusillade a lieu qui décime un groupe de “surfeurs”. Le projet d’extension minière tout proche, porté par le gouvernement australien, serait-il lié à ce qui ressemble à un règlement de comptes ?
La saison 2 de The Code** s’ouvre aussi sur l’enterrement de la mère de Jesse Banks (le bluffant Ashley Zukerman, à gauche sur la photo), surdoué en informatique au profil d’autiste, et de son frère Ned (Dan Spielman), journaliste et lanceur d’alerte. Déjà éprouvés et déstabilisés par ce décès, les deux frères sont contactés par les services secrets australiens qui leur proposent un marché non négociable: les aider à coincer Jan Roth, un des capitaines du dark net (Anthony LaPaglia, à droite sur la photo).
S’engagent alors un jeu d’échecs et un affrontement d’autant plus intéressants à observer qu’à la rentrée, la RTBF proposera deux séries 100% belges abordant le thème de la cybercriminalité: e-Legal et Unité 42.
L’enquête se poursuit, avec un tout nouvel enjeu, ce jeudi à 20h55 sur Arte.
Dangereuse collaboration
Toujours sous la menace de poursuites judiciaires et d’une extradition aux Etats-Unis, en raison du piratage opéré durant la saison 1, Jesse accepte de donner un coup de main aux services secrets dans une affaire d’enlèvement d’enfant et de réseau pédophile. Mais cette nouvelle enquête s’annonce d’autant plus délicate qu’elle heurte l’extrême sensibilité de Jesse et va l’entraîner à s’impliquer bien plus qu’il ne le devrait.
Reprenant le duo qui a fait son succès, cette nouvelle saison de la série australienne poursuit, en six épisodes, son exploration du milieu des hackers et des cyberguerres internationales. Où l’on découvre que les frontières entre le bien et le mal sont aussi tenues qu’entre les actions légales et illégales.
Pour valider son propos, la scénariste et créatrice, Shelley Birse, lie intimement la réalité à la fiction, mêlant les problématiques réelles des populations de Papouasie Nouvelle-Guinée avec le retentissement d’affaires de piratage international comme celle d’Edward Snowden ou celle de la NSA (Agence nationale de renseignement) aux Etats-Unis…
En prise directe avec la réalité
Dans cette nouvelle affaire, on retrouve avec plaisir Anthony LaPaglia ex-star de la série FBI: portés disparus, sous les traits du “délinquant” Jan Roth, en lutte contre le mépris des puissants.
Il campe avec beaucoup de conviction ce génie sur le retour qui souffre d’un ego surdimensionné et se prend pour le capitaine du dark net. Patron du site “Unda Counta” – qui vend toutes sortes de marchandises illégales aux plus offrants –, Jan Roth est en effet soupçonné d’être lié à une affaire d’enlèvement d’adolescents.
Une chasse à l’homme s’ouvre qui risque de révéler des trafics et des “dessous” pas très glorieux pour différents échelons du pouvoir australien. Confidentialité, anonymat, piratage, cybersurveillance et complot d’Etat se mêlent dans cette saison 2 qui redessine les contours de notre liberté à l’heure du net triomphant comme l’expliquent ses différents concepteurs et protagonistes dans le décryptage ci-dessous.
KT
nb: A noter que jusqu’au 6 juillet, la première saison de The Code est disponible gratuitement sur les offres numériques d’Arte.
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