Les Piliers de la terre: les faibles lueurs du Moyen Age
Lundi soir, Be TV ouvrira le récit d’Un monde sans fin**, deuxième volet de la saga médiévale « Les piliers de la terre » écrite par Ken Follett, et portée à l’écran par les frères Tony et Ridley Scott (cf. note précédente).
Si on y retrouve divers éléments reliant les deux récits, les deux sagas, séparées par deux siècles de tumultes, peuvent se voir sans difficulté indépendamment l’une de l’autre.
Le récit démarre en 1327. En Grande-Bretagne, une longue guerre civile se termine. Le roi Edouard II est capturé par sa propre femme, la reine française Isabelle, qui place leur fils à sa place sur le trône. Non loin de là, la localité de Kingsbridge est toujours au centre d’intérêts croisés. L’action se déroule deux siècles après celle des “Piliers de la Terre”, mais le lien est fait avec des personnalités, plutôt qu’avec des hommes ou avec leurs descendants.
Ainsi, des thématiques demeurent, notamment, l’opposition entre modernes et traditionalistes. L’histoire de bâtisseurs et d’esprits éclairés – imaginée par Ken Follett dans son premier tome –, se poursuit avec un autre artisan : Merthin (Tom Weston-Jones), fils cadet d’un noble condamné à tort, et Caris (Charlotte Riley), une jeune femme attirée par l’art de soigner que lui enseigne la guérisseuse Mattie. Tous les deux, à cause de leurs idées “révolutionnaires”, pourraient s’attirer les foudres de l’Eglise et de certains puissants.
Commentaires récents