Homeland: la traque terroriste reprend

Homeland: la traque terroriste reprend

homeland7.jpgLundi, Be tv va entamer le récit de la 2e saison d’Homeland. Pour tous ceux qui viendraient de terminer la saison 1, diffusée sur RTL-TVI jusqu’au 26 mars dernier, l’occasion est trop belle d’enchaîner sans plus attendre.
Idem pour ceux qui n’auraient pas suivi la saison 2 en direct (ou en léger différé) des Etats-Unis (cf. note précédente).

Maintenant que tous les fans belges, désireux de l’être, sont au parfum, parlons à mots découverts de la fin de la saison 1 et de l’ouverture de la saison 2.
Indubitablement tuer Damian Lewis aurait constitué un trop grand risque pour la série. L’alchimie entre son personnage de Nicholas Brody et celui de Claire Danes (Carrie Mathison) était tellement évidente que les créateurs, Gideon Raff et Howard Gordon, n’ont pas voulu s’y résoudre. Pourtant, c’est clair que la fin de la saison 1, si elle a surpris tout le monde – avec son attentat avorté – en a surtout déçu quelques-uns, parmi les plus fervents supporters de ce thriller politico-paranoïaque.

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Aux origines d’Homeland: « Hatufim », drame intimiste

Aux origines d’Homeland: « Hatufim », drame intimiste

Hatufim.jpgAlors que la battle des séries approche à grands pas (dimanche 20h, pour ceux qui ne s’en souviendraient pas), penchons-nous sur les origines d’Homeland*** après celles de Game of Thrones.
Dans la série, Damian Lewis, sur le fil, campe un soldat et père de famille visiblement ravagé par des années de mauvais traitements, libéré après 8 années de captivité en Irak. Et malgré la douleur et les stigmates, on ne peut s’empêcher de s’interroger : quel a été le prix à payer pour avoir la vie sauve ?

Cette hypothèse des «soldats retournés» par l’ennemi, pour devenir des terroristes dans leur propre patrie, est très loin d’être centrale dans la série originelle, Hatufim qui a pourtant inspiré la création d’Howard Gordon et Alex Gansa.

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Howard Gordon, l’homme derrière Homeland

Howard Gordon, l’homme derrière Homeland

howard gordon.jpgIl a fait ses armes de jeune scénariste en 1993 et 1997 sur « X-Files » et « Buffy contre les vampires ».
En 2001, il fait partie de l’équipe de « 24 heures chrono », série dont il a été l’un des scénaristes, durant les 8 ans qu’a duré le show, et le showrunner (responsable de tous les choix artistisques) des dernières saisons.
Lancée en 2011, « Homeland » vient d’achever sa deuxième saison aux USA. Une troisième est déjà en préparation.
En 2012, il s’attache au destin d’« Awake », série avec Jason Isaacs, qui n’a pas eu le même succès et n’a duré qu’une seule saison.

En 2013, il devra se partager entre trois nouveaux projets: « Anatomy of violence” avec Alex Gansa, série adaptée du livre d’Adrian Raine (CBS); “Tyrant” où il retrouve Gideon Raff, créateur israélien de “Hatufim”, la série qui a inspiré “Homeland”. Avec lui, il va développer cette série qui suit une famille américaine, coincée dans un pays du Moyen-Orient en pleine émeute, pour la chaîne FX. Enfin, dans son projet “Legends”, le comédien Sean Bean campera un agent caméléon de la CIA, pour la chaîne TNT.
Au terme de cette année, le nom d’Howard Gordon ne sera donc plus ignoré du grand public…

Rencontré en juin dernier dans le cadre du Festival de Monte-Carlo – avant le lancement de la saison 2, donc – Howard Gordon a détaillé les questions posées par la série.
Pour rappel: Be séries entame la diffusion de la saison 1 ce samedi à 20h45. 

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Homeland: l’Amérique soigne son traumatisme

Homeland: l’Amérique soigne son traumatisme

Homeland

homeland.jpgDimanche soir, la 64e cérémonie des Emmy Awards a consacré des sujets politiques et contemporains. « Homeland » et « Game change » s’imposent côté drames, « Modern Family » persiste côté comédies. « Mad Men » repart bredouille.

Malgré l’alcool, l’élégance et le glamour, Madison Avenue a dû s’incliner face au Pentagone. Qu’on ne se méprenne pas : même s’ils ont échoué à décrocher l’Emmy Award de la meilleure série dramatique, malgré 17 nominations au total, les “Mad Men” n’ont pas du tout démérité. Car il était difficile, voire impossible – même après quatre ans de règne sans partage –, de résister à l’appel des soldats “présumés retournés” de la série “Homeland”. Une thématique qui agit comme une lame de fond bien au-delà des Etats-Unis.

Bâtie sur le thème de “l’ennemi intérieur”, la nouvelle création de la chaîne Showtime a fait le buzz dès les premiers épisodes diffusés en octobre 2011. Dix ans après les attentats, cette histoire de soldats, libérés après huit années de captivité en Irak, a ravivé les souvenirs du 11 Septembre. Pas pour prôner le retour de la “chasse aux sorcières” mais pour interroger nos préjugés, comme l’expliquait Howard Gordon, l’un de ses créateurs, rencontré, en juin, au dernier Festival de Monte-Carlo.
“L’idée était de présenter la complexité des questions qui se posent dix ans après le 11 Septembre. L’opposition entre liberté et sécurité, bien sûr, et la question de la peur, aussi. Devons-nous avoir peur et jusqu’à quel point ?”

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