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Eloi Ragot a imaginé l’univers de La Trêve note par note

Eloi Ragot a imaginé l’univers de La Trêve note par note

eloi ragot 1.jpgLa série La Trêve a affirmé sa belgitude jusque dans le choix de son générique aux sonorités « country » collant si bien aux images de la Wallonie des rivières et forêts.
Un univers sonore porté par Balthazar, jeune groupe de rock flamand célébré également au sud du pays, notamment pour son titre « The man who owns the place ». Le reste de la bande-son, soit 5 heures sur les dix que dure la série, est le fruit de l’imagination d’Eloi Ragot, jeune compositeur français vivant en Belgique que le trio de scénaristes-créateurs Matthieu Donck, Benjamin d’Aoust et Stéphane Bergmans a rencontré via Anthony Rey, le producteur de la série (Hélicotronc).


« C’était au moment de l’appel à projets. Lorsqu’ils ont su qu’ils étaient retenus, ils m’ont demandé de faire la musique de leur pilote de 10 minutes. Ils ont beaucoup aimé ce que j’avais fait et m’ont pris en tant que compositeur pour la suite. »

Ce lundi le Festival Are You Series se penche sur la place de la musique dans les séries avec Eloi Ragot en tant que guide, qui songe déjà à la saison 2 de La Trêve en tournage au printemps…

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Le succès sonore de La Trêve

Le succès sonore de La Trêve

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Quelque 440 000 téléspectateurs en moyenne (sur les deux épisodes) se sont lancés sur les traces de La Trêve dimanche soir sur La Une. Un succès incontestable pour la RTBF qui a beaucoup misé (campagne d’affichage à l’appui) sur le lancement de cette série estampillée 100% belge et 100% jeunes créateurs.
Si le public s’est montré curieux, il a aussi manifesté son enthousiasme sur les réseaux sociaux, plaçant, pendant deux heures, le sujet parmi les plus discutés sur Twitter.
Cette Belgique pleine d’aspérités, de failles, d’échecs et de doutes montrée dans La Trêve, n’a cependant pas été du goût de tout le monde. Les coupures pub (surtout en début d’épisode), la « lenteur de la narration » (sic), la noirceur des personnages et des situations ont été pointées du doigt par certains. Mais le premier sujet excepté, le fait même que la série divise et fasse parler d’elle est le signe de l’entrée dans une nouvelle ère. Jusqu’ici aucune série belge n’avait eu droit à ce type d’attention. Or c’est bien le but : sortir d’une création aseptisée, ripolinée faite pour plaire au plus grand nombre. Et donc condamnée à ne susciter ni rejet, ni passion.

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