Le Doctor Who vient d’adresser un joli pied de nez à l’agent 007. Tandis que l’une des producteurs exécutifs de la franchise James Bond réfutait, une fois encore, l’idée que James Bond puisse être incarné par une femme, les débuts tonitruants de la saison 11 des nouvelles aventures du Seigneur du temps devant 8 millions de Britanniques dimanche soir sur BBC1 – ont de quoi laissé songeur.
Pour ceux qui ne se sont pas rués sur la version originale, diffusée au printemps dernier en Grande-Bretagne, le rendez-vous au pied des falaises de Broadchurch** est fixé ce lundi 23 octobre dès 20h55 sur France 2.
La troisième saison des enquêtes du capitaine Hardy (David Tennant) et du lieutenant Miller (Olivia Colman), alias le bougon efflanqué et la petite bonne femme débonnaire, reprend deux ans après le procès du meurtrier présumé de Danny Latimer, relaté lors de la saison 2.
Le premier plaisir offert par la série écrite par Chris Chibnall, est celui de renouer avec ce duo d’enquêteurs hors pair, oscillant entre professionnalisme extrême et humanité rassurante.
Trois ans après le décès de Danny, la population de Broadchurch semble être passée à autre chose mais cette tranquillité explose en plein vol lorsqu’éclate l’affaire Trish Winterman.
Fallait-il toucher à Broadchurch***, série d’une intensité dramatique rare, retraçant l’enquête autour de la mort d’un enfant dans une petite station balnéaire typique de la côte anglaise ? Beaucoup en doutaient et ont accueilli fraîchement l’annonce de la réalisation d’une suite.
La pression mise sur les épaules du scénariste et producteur britannique Chris Chibnall était donc maximale. Sa série ayant séduit plus de 120 pays par l’atmosphère troublante de ce drame déshabillant le quotidien d’une petite communauté confrontée au meurtre soudain de l’un de ses enfants.
La saison 2 démarre ce lundi à 20h55 sur France 2 qui propose une nuit Broadchurch, soit l’intégrale de la saison 1 ce dimanche à partir de 0h05 pour les distraits ou les curieux.
La pression, mise sur les épaules du scénariste et producteur britannique Chris Chibnall, est tout sauf anodine.
Sa série Broadchurch*** a séduit plus de 120 pays par l’atmosphère troublante de ce drame déshabillant le quotidien d’un village de charme de la côte anglaise, confronté au meurtre soudain de l’un de ses enfants. La saison 2 de ce drame psychologique, mêlé d’enquête policière, est donc attendue de pied ferme par un très large public.
En choisissant de lui remettre un Eurofipa d’honneur ce jeudi soir, le Fipa (Festival international des programmes audiovisuels) de Biarritz souligne à la fois son talent et l’excellence de la fiction britannique qui s’exporte toujours plus.
Broadchurch, petite ville touristique lovée dans le Dorset. De longues plages de sable fin bordées par les impressionnantes falaises dorées d’Harbor Cliff.
Un décor de carte postale et une petite communauté où tout le monde se salue et se connaît. La découverte du corps de Danny Latimer, 11 ans, un matin sur la plage, vient briser cette image d’Epinal.
Le Detective Inspector (capitaine en VF) Alec Hardy, nouveau venu en ville, est chargé de l’enquête. Son arrivée perturbe d’autant plus l’équipe en place qu’elle n’a jamais été confrontée à un meurtre et que le lieutenant Ellie Miller (Olivia Colman), fraîchement revenue de congé de maternité, convoitait ce poste.
De son côté, le capitaine Hardy (David Tennant) est hanté par les souvenirs de l’affaire Sandbrook qui s’était soldée par un fiasco. La méfiance s’est installée ce lundi dès 20h45 sur France 2… qui a enregistré des audiences très encourageantes (cf. la mise à jour ci-dessous)
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